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« Les producteurs doivent s'investir dans la filière bio »

Lait bio de France. « En 2016, nous allons manquer de lait bio en France et cette tendance se confirme dans les autres pays européens. D'où la nécessité d'encourager les conversions », indique Éric Guihéry, producteur laitier bio référent à la Fnab. La régionalisation des aides à la conversion (comme celles du maintien) et les différentes stratégies des collecteurs peuvent conduire à des inégalités de traitement dans ce domaine. « Pour favoriser les conversions et attirer des jeunes, il faudrait que la filière paye le lait autour de 470 à 500 euros les milles litres, soit 10 % de plus que le prix actuel. Et pour répondre à la demande des consommateurs, adapter les conversions au marché et avoir une réelle expertise, les producteurs doivent s'investir dans la filière. » D'où la création de Lait bio de France (LBF) en 2012. Cette association est « un véritable lieu d'échanges entre les différents groupements de producteurs pour partager les informations et analyses sur le marché des produits laitiers bio, même si nous pouvons être concurrents sur le terrain ».

Partager les informations et analyses sur le marché

LBF regroupe près de la moitié des 2 200 producteurs de lait bio (540 millions de litres de lait produits). Ces derniers adhèrent à des OP commerciales comme Biolait..., des OP transversales telles que les OP Seine-et-Loire et Grand Est ou des associations d'éleveurs livrant en coopérative mixte... Le nombre de structures qui adhèrent à LBF n'a pas évolué depuis sa création. Notamment parce qu'il existe des réticences chez certains producteurs de coopératives. « Il n'y en a aucun chez Sodiaal parce que cette coopérative n'a pas d'association de producteurs indépendante », indique Éric Guihéry, à titre d'exemple. L'impact de LBF sur le prix du lait n'est pas évident. En revanche, «le prix bio est déconnecté de celui du conventionnel grâce à Biolait qui sert d'indicateur. »

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