Aller au contenu principal

Les prix du tourteau de soja tendus jusqu’au printemps

Tourteau de soja stocké au port de Montoir.
Tourteau de soja stocké au port de Montoir.
© C. Gérard

Lors des « Débats de Vigie Matières Premières », organisés par le Céréopa à Paris,
le 26 novembre, Édouard Luneau, spécialiste dans la gestion de risques chez Macquarie(1), a indiqué  que « le prix du tourteau de soja devrait se tenir jusqu’au printemps prochain ».
Et pour cause. Seuls les États-Unis sont présents sur le marché mondial. Des États-Unis qui devront par ailleurs faire face à une tension sur leurs stocks dont le niveau devrait être inférieur à 5 millions de tonnes en fin de campagne. Par ailleurs, à l’heure où nous mettons sous presse (18 décembre), beaucoup d’incertitudes demeurent sur la capacité
de l’Argentine à fournir des graines de soja sur le marché mondial, car produire est une chose, exporter en est une autre dans ce pays en proie à une forte inflation. L’évolution des cours du peso argentin impactera fortement l’offre.


Une baisse significative des cours possible


Du côté du Brésil, les semis s’étant bien passés, « on s’achemine vers une récolte record ». Le marché a intégré en grande partie ces bonnes nouvelles.
Mais certains événements (attaques de chenilles, conditions climatiques…) peuvent encore changer la donne d’ici les récoltes qui débuteront en février.
Aussi, de nombreuses incertitudes pèsent sur le niveau de l’offre tandis que la demande, notamment en Chine (69 millions de tonnes de graines), ne devrait pas faiblir.
Côté scénario positif, les prix du tourteau de soja pourraient baisser de façon significative à partir de mars-avril si la récolte de soja au Brésil atteint les 87 à 90 millions de tonnes. Mais il faudra que les problèmes logistiques soient alors réglés dans ce pays.


(1) Banque d’investissement australienne.

Les plus lus

<em class="placeholder">Le vétérinaire et l&#039;éleveur lors d&#039;un suivi reproduction du troupeau</em>
« Le suivi repro avec le vétérinaire est une porte d’entrée pour gérer la santé du troupeau »
Thierry et Claudine Jaguelin, éleveurs en Mayenne, sont engagés avec leur vétérinaire dans un suivi repro avec un forfait aux 1…
<em class="placeholder">Benoît Le Gal et Antoine Le Morvan, éleveurs de vaches laitières en Ille-et-Vilaine</em>
« Avec la race pie rouge, nous dégageons de la marge avec des vaches laitières rustiques, en Ille-et-Vilaine »

Au Gaec Ker Saout Ru, en Ille-et-Vilaine, Benoît Le Gal et Antoine Le Morvan ont troqué les vaches prim’Holstein contre des…

Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

<em class="placeholder">Aire d&#039;attente construite en portique bipente dans un bâtiment pour vaches laitières </em>
Stress thermique : comment limiter la surchauffe à la traite ?

Une ventilation optimale du bloc traite est essentielle en période chaude. Mieux vaut y penser dès la construction. Des…

<em class="placeholder">échange entre un éleveur laitier et sa vétérinaire</em>
« Après un diagnostic du véto, nous avons décidé de vacciner le troupeau contre les mammites en Loire-Atlantique »

En Loire-Atlantique, pour venir à bout d’un problème de mammites devenu ingérable, Cédric Houssais a décidé avec sa…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière