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Les mesures protectionnistes canadiennes mises à mal

Le nouvel accord commercial USA-Mexique-Canada, trouvé fin septembre,  a un impact important pour le secteur laitier canadien. Le Canada a dû céder aux exigences américaines sur de nombreux points. Le premier est la suppression des classes de prix du lait 6 et 7. Ce dispositif, mis en place il y a trois ans, permet aux transformateurs canadiens d’exporter des poudres de lait à bas prix sur le marché mondial, alors que le prix du lait au Canada est très supérieur au prix mondial. L’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et l’Australie étaient associés aux Etats-Unis pour réclamer la suppression de cette classe 7 qui se traduit par une concurrence déloyale. Le Canada s’engage aussi à ce que les prix des protéines laitières sur le marché canadien ne tombent pas en dessous du prix américain. Ce qui devrait permettre l’importation par l’industrie fromagère canadienne de laits ultra-filtrés des Etats frontaliers des USA. Le Canada accepte par ailleurs des restrictions à l’exportation sur ses poudres de lait et ses laits infantiles. Et il accepte d’ouvrir des quotas annuels d’importations de fromages et de lait liquide. Ces concessions de marché seront étalées sur six ans, à compter de l’entrée en vigueur de l’accord. La pilule a du mal à passer auprès de l’organisation des producteurs de lait du Québec. « La gestion de l’offre est maintenue, mais une fois de plus affaiblie. Comment ne pas se sentir trahis ? »

A. C.

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