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Les cinq nouveautés d’Evolution

Index santé du pied en race Normande, durée de gestation, homogénéité de la descendance des taureaux, efficience alimentaire… Le groupe fait le plein de nouveautés.

« Nous avons décidé de sortir un groupe d’innovations pour que les éleveurs puissent choisir en fonction de leur système celles qui apporteront la meilleure efficience dans leur élevage », explique David Girod, responsable génétique Holstein d’Evolution. Le groupe avait déjà publié deux index santé du pied en Holstein et Pie Rouge en 2017. Ces index de synthèse sont désormais disponibles en race Normande. Pour rappel, il s’agit des index RLI (résistance aux lésions infectieuses) et RLNI (résistance aux lésions non infectieuses). Le premier prend en compte la résistance à la dermatite et la limace, et le second à l’ouverture de la ligne blanche, l’ulcère de la sole et la bleime circonscrite. À titre d’exemple, les taureaux normands à +1 en RLI auront 60 % de filles en moins avec des limaces (10 % contre 24 %) que la moyenne de la population de référence (38 300 femelles), et 25 % de filles en moins touchées par des dermatites (25 % contre 35 %).

Un label HD+ pour dix critères

Par ailleurs, certains taureaux seront potentiellement labellisés HD+ (homogénéité de descendance) sur certains critères de sélection. HD+ correspond à l’aptitude d’un taureau à transmettre une qualité de manière plus régulière à sa descendance. Attention, le label HD+ s’applique à l’homogénéité de la descendance des taureaux sur généralement un ou deux caractères parmi les dix retenus : lait, TP, TB, membre, mamelle, morphologie, repro, santé mamelle, vitesse de traite mais aussi la synthèse bouchère pour la Normande. Autrement dit, un taureau peut par exemple être labellisé HD+ pour le TB mais pas pour le TP. « L’homogénéité de transmission ne prime pas sur le niveau génétique. Pour être labellisé il faut que l’index et l’homogénéité de transmission soient dans le top 25 % des animaux génotypés pour le caractère considéré », précise David Girod.

« En utilisant les taureaux HD+ sur une femelle avec un défaut marqué, il sera corrigé de manière plus certaine : la probabilité d’avoir une femelle insuffisamment corrigée passe de 17 % à 12 %. » Par exemple, une femelle négative en santé mamelle à -1,3, accouplée avec le taureau prim’holstein Neeskens (STMA +2,7 et labellisé HD+ STMA), produira une descendance positive en cellules à 88 %, contre 83 % pour un taureau classique de même niveau génétique.

Un premier pas vers l’efficience alimentaire

Evolution propose également une première synthèse efficience alimentaire (EFA) pour les taureaux de son catalogue et les femelles génotypées par le groupe. La synthèse EFA est exprimée comme les index fonctionnels et la morphologie. « Nous sommes au début de la démarche. L’objectif est de sélectionner les animaux qui valorisent le mieux la ration sur leur carrière tout en restant en bonne santé. » Cette synthèse prend en compte plusieurs index élémentaires existants, à savoir lait, TP, TB, capacité corporelle et santé en Prim’holstein.  

Enfin, le nouveau bilan génétique permet à chaque élevage de faire le lien entre les données du génotypage et les performances des animaux. Une information d’autant plus utile que la réponse à la génétique est spécifique à chaque élevage.

Un index dédié à la durée de gestation

Cet index s’exprime en écart à la moyenne raciale. « L’héritabilité (h2) est de 0,32 (équivalente à la production), ce qui signifie que la durée de gestation des veaux s’explique pour 1/3 par la génétique et 2/3 par l’environnement », souligne David Girod. Concrètement, un taureau avec un index DG de -8 jours verra ses veaux naître en moyenne 4 jours plus tôt (père + mère/2). « Une femelle avec un index DG de +6 jours verra sa descendance naître 3 jours plus tard. Un veau né d’une mère d’index -8 jours avec un père à -6 jours naîtra 7 jours plus tôt. »

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