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Le déficit énergétique, ça vous parle ?

Différents indicateurs permettent de le détecter et de limiter ses effets négatifs sur la santé des vaches et leurs performances. Une récente enquête révèle quels indicateurs sont réellement utilisés sur le terrain.

Dans l’enquête, le déficit énergétique n’est pas identifié comme une problématique majeure en élevage… mais sous-jacente aux principales préoccupations des éleveurs.
Dans l’enquête, le déficit énergétique n’est pas identifié comme une problématique majeure en élevage… mais sous-jacente aux principales préoccupations des éleveurs.
© E. Bignon

Comment les éleveurs appréhendent-ils le déficit énergétique et quelles pratiques mettent-ils en œuvre pour le gérer ? Tel est l’objet d’une récente enquête auprès de 67 éleveurs et 14 techniciens, menée dans le cadre du Casdar Biomarq’lait piloté par l’Institut de l’élevage et visant à identifier un biomarqueur du déficit énergétique dans le lait. « Notre enquête a permis de mettre en évidence un paradoxe entre l’incapacité de certains éleveurs à définir le déficit énergétique, et leur très bonne connaissance pratique du phénomène, des périodes sensibles et des moyens pour le reconnaître », résume Matthieu Blanchet de BCEL Ouest.

Les éleveurs associent en priorité le déficit énergétique au manque d’énergie, à des indicateurs et à la mauvaise valorisation de la ration. Pour les éleveurs, les principaux indicateurs sont visuels et quotidiens (note d’état corporel, poils, boiteries, production, TP, TB) tandis que les conseillers se basent davantage sur les analyses de lait (taux, production).

Plus d’un éleveur sur deux en fait le constat sur son troupeau

Dans l’enquête, 43 % des producteurs ne constatent pas de déficit énergétique sur leur élevage. Selon eux, leur vigilance sur l’alimentation (58 %) et sur le suivi individuel des animaux (21 %) en sont les raisons principales. À l’inverse, 57 % des éleveurs ont déjà observé des situations de déficit énergétiques. Les actions correctives concernent principalement l’amélioration de la ration de manière globale (35 %) ou via l’augmentation de l’apport d’énergie (24 %). L’apport de propylène glycol en curatif est également cité.

Bien qu’une part importante d’éleveurs ne pensent pas en avoir besoin, 20 % d’entre eux souhaitent la création de nouveaux outils et d’indicateurs pour identifier le déficit énergétique.

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