Aller au contenu principal

Le croisement laitier se développe, surtout dans l’Ouest

En 2012, près de 364000 (5 %) femelles laitières présentes dans les élevages sont issues du croisement entre deux races laitières.

UN QUART DES VEAUX CROISÉS DE PREMIÈRE GÉNÉRATION
sont issus du croisement entre une Holstein et
un taureau montbéliard.
UN QUART DES VEAUX CROISÉS DE PREMIÈRE GÉNÉRATION
sont issus du croisement entre une Holstein et
un taureau montbéliard.
© P. Le Mézec

Dans les élevages au contrôle laitier, « les naissances de veaux croisés ont triplé depuis le début des années 2000 », souligne Pascale Le Mézec, du département génétique de l’Institut de l’élevage. Elles se stabilisent cependant depuis 2009, à 50 000 naissances de première génération par an. Dans cette catégorie, « le croisement le plus fréquent résulte d’une insémination d’une femelle prim’holstein avec un taureau montbéliard (25 %) », précise Pascale Le Mézec.


En deuxième et troisième génération, les taureaux utilisés sur des femelles croisées sont majoritairement (44 %) de race Prim’Holstein.


« Le croisement laitier est utilisé plutôt en insémination de retour et sur des multipares plutôt que sur des génisses. »
Il vise le plus souvent « à résoudre des problèmes de reproduction par l’utilisation de taureau d’une race plus fertile ».


Inséminations de retour sur des multipares


En général, le croisement laitier est pratiqué à petite dose dans les troupeaux. Reste qu’une tendance de fond se dessine, surtout dans l’Ouest de la France. La Normandie et le Nord-Picardie « sont les régions où le croisement laitier est actuellement le plus répandu (près de 7 %) ». Mais c’est en Bretagne et en Pays de la Loire « que cette pratique s’étend le plus avec le doublement des effectifs en cinq ans ».


Une étude en cours permettra de faire le point sur l’intérêt économique de cette stratégie en lien avec les systèmes d’élevage d’ici 2015, avec une première étape visant à évaluer l’écart de performance et l’effet d’hétérosis.

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière