Aller au contenu principal

L’audit de traite révèle la face cachée de la traite

À l’interface entre la machine, la vache et le trayeur, les tests pendant la traite approchent au plus près la réalité du fonctionnement des installations de traite en tenant compte de la diversité des vaches et des pratiques des trayeurs.

« Une traite de qualité doit être rapide, complète et asymptomatique par définition », avance Jean-Louis Poulet, expert traite à l’Institut de l’élevage. Pour répondre à ces enjeux, les installations de traite doivent être réglées de façon optimale. La qualité du lait, la santé mammaire et le bien-être de la vache en dépendent. Sans oublier celui de l’éleveur, qui sera doublement gagnant avec une traite plus courte, plus agréable et moins de mammites à gérer.

 

Toute installation de traite (neuve, d’occasion ou rénovée) devrait être contrôlée et obtenir l’agrément Certi’Traite. Elle doit ensuite être vérifiée tous les ans. « Seulement 70 % des élevages font vérifier leur installation tous les ans, alerte Jean-Louis Poulet. Certes, le taux dépasse 95 % en se basant sur une fréquence d’un contrôle tous les cinq ans, mais l’intérêt réside justement dans la régularité. »

Vérifier la stabilité du vide sous le trayon

Au-delà des contrôles officiels encadrés par le Cofit (1), il convient parfois d’investiguer plus loin en dépassant les aspects purement mécaniques. « On ne voit pas toujours tout avec un contrôle machine à traire classique, on peut passer à côté de certaines choses », poursuit l’expert. C’est là qu’interviennent les tests pendant la traite. Comme leur nom l’indique, ces derniers prennent des mesures sur l’installation durant une « vraie » traite, contrairement aux autres essais qui sont réalisés à sec ou avec simulateur. Ils offrent ainsi une approche complémentaire tenant compte de l’interaction entre la machine, l’animal et le trayeur. L’écoulement du lait dans l’installation ayant une incidence plus ou moins forte sur le niveau de vide, notamment sa stabilité, et sur les paramètres de pulsation.

 

L’audit de traite révèle la face cachée de la traite

 

Lire aussi : Quand les tests traquent les anomalies au plus près du trayon

Les plus lus

<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Maïs ensilage : les étapes à suivre pour réussir son ensilage

Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation de l'ensilage. Ne vous…

<em class="placeholder">Matthieu Caugant, éleveur dans le Finistère, devant ses vaches laitières</em>
Abreuvement au pâturage : « Des tuyaux de gros diamètre permettent d’alimenter nos 4 km de réseau d’eau pour 80 hectares accessibles »
Au Gaec Roz Avel, dans le Finistère, le réseau d’eau a été refait en même temps qu’une augmentation de la surface pâturable par…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière