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La Fnsea réclame une souplesse réglementaire pour faire face aux aléas climatiques

© F. Mechekour

 

Excès de pluie en automne et hiver, sécheresse depuis le début d’année, épisodes de gel et de grêle en mars et avril…, ces aléas climatiques extrêmes ont fortement perturbé les semis et maintenant la pousse de l’herbe. A l’instar de la Coordination rurale, le syndicat majoritaire réclame des mesures réglementaires pour faire face à la pénurie de fourrages qui s’annonce. « Ce constat alarmant nécessite la mise en œuvre de mesures d’urgence pour permettre à l’ensemble des agriculteurs d’assurer la continuité de la production. Au premier rang de ces mesures figurent les flexibilités qui s’imposent sur la réglementation PAC », indique la Fnsea dans un communiqué de presse du 22 avril. A commencer par la possibilité d’utiliser les jachères et bandes enherbées déclarées en SIE (surfaces d’intérêt écologique) pour l’alimentation des animaux. Le syndicat propose également qu’il soit possible de déroger à la mesure de diversification des assolements lorsque les semis des cultures de printemps, n’ont pu être réalisés, « le maïs restant le seul recours pour ne pas laisser les terres sans production ». Par ailleurs, il demande que les agriculteurs puissent obtenir la totalité de leur DPB et de leur paiement vert, lorsqu‘ils ont été confrontés à des aléas qui ne leur ont pas permis de respecter certaines règles.

De son côté, la Confédération paysanne a appelé à la plus grande vigilance sur l'utilisation de fourrages dans les méthaniseurs. « L'herbe doit être comptabilisée dans les 15% maximum d'apports en culture. Il faut prioriser les ressources fourragères disponibles pour l'alimentation des animaux plutôt que pour la production énergétique et ce, afin d'assurer la pérennité des fermes d'élevages déjà fragilisées par les sécheresses à répétition. »

Lire aussi : Anticiper dès à présent une année fourragère mal partie

 

 

 

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