Aller au contenu principal

« Halte aux gaspillages… alimentaires »

DUO ? DLC ? DLUO ?
DUO ? DLC ? DLUO ?
© J.-M. Nicol

«Voilà maintenant que mes oreilles me jouent un tour ! J’entends à la radio que la guerre est déclarée au gaspillage alimentaire et qu’on allait troquer sur certains produits frais la date limite de consommation et la date limite d’utilisation optimale contre une date à partir de laquelle le produit devient réellement inconsommable. Mais quel rapport avec cette rubrique ?

Ouvrez votre pharmacie. La plupart des médicaments sont des injectables. Le flacon de 250 ml permettait de traiter pendant cinq jours une vache standard de 500 kilos qui a pris gentiment 150 kilos en 30 ans. Ce flacon permet aujourd’hui de la soigner pendant trois jours seulement tandis qu’un seul veau ne consommera pas un flacon de 100 ml. Trop peu d’un côté, trop de l’autre !

Autant dire qu’après avoir traité nos animaux pendant la durée préconisée il est normal d’avoir dans sa pharmacie des flacons entamés. L’idéal, me direz-vous, serait que le véto délivre juste la quantité nécessaire au traitement de l’animal - et je serais tout à fait d’accord - mais il lui est actuellement interdit de le faire.

ADAPTER À LA RÉALITÉ ?

Pratiquement tous ces injectables entamés disposent aussi de la mention «durée de conservation après ouverture : 28 jours», ce qui veut dire que, passé ce délai, le flacon acheté parfois à grand frais doit rejoindre la poubelle des déchets de soins pour être incinéré également à grands frais.

Rêvons un peu. Rêvons à des flacons d’une contenance plus adaptée au traitement individuel d’un veau et d’une vache d’un format actuel et il y aura déjà moins de gaspillage. Rêvons aussi que les labos proposent à l’Agence du médicament un délai de conservation après ouverture qui tienne réellement compte de la dégradation du médicament et non de ce délai « d’utilisation optimale » de 28 jours. Eh oui, nous ferions là un peu moins de gaspillage, quelques économies aussi et le plan écoantibio n’aurait rien à y perdre. Cette fois-ci encore, le plus difficile est de faire bouger les lignes… même celles des notices.»

Les plus lus

<em class="placeholder">Le vétérinaire et l&#039;éleveur lors d&#039;un suivi reproduction du troupeau</em>
« Le suivi repro avec le vétérinaire est une porte d’entrée pour gérer la santé du troupeau »
Thierry et Claudine Jaguelin, éleveurs en Mayenne, sont engagés avec leur vétérinaire dans un suivi repro avec un forfait aux 1…
<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

<em class="placeholder">essais variétaux luzerne</em>
Luzerne : le choix variétal face à l’évolution climatique
Les semenciers proposent désormais des mélanges de semences associant des variétés de luzerne typées sud et nord. L’objectif…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière