Aller au contenu principal

CINQ BONS PLANS POUR VOTRE NURSERIE

Du plein-air intégral au bâtiment indépendant du bloc traite et totalement fermé, découvrez cinq types de nurseries capables de répondre à vos attentes en termes d’efficacité et de condition de travail.

Il n'existe pas de nurserie parfaite. Le choix dépend de vos priorités et des caractéristiques de votre élevage.
Il n'existe pas de nurserie parfaite. Le choix dépend de vos priorités et des caractéristiques de votre élevage.
© A. Conté

Pourquoi un dossier sur les nurseries ? Parce qu’un veau malade, c’est de la perte de temps et d’argent. Parce que la carrière d’une vache se dessine dès son plus jeune âge. Parce que les conditions de travail n’y sont pas toujours idéales. Toutes ces raisons sont bien évidemment au coeur de la problématique et méritent d’être soigneusement prises en compte avant de se lancer dans un projet nurserie.

Mais soyons clairs. Il n’existe pas de nurserie idéale, « sinon il y a longtemps que cela se saurait », soulignent avec beaucoup de bon sens certains éleveurs et conseillers bâtiments qui ont participé à ce dossier. Cependant, l’absence de nurserie idéale ne veut pas dire qu’il n’existe pas une solution optimale par rapport à vos attentes, vos priorités et les particularités de votre élevage. Au travers de reportages, nous vous proposons donc d’étudier les avantages et les inconvénients de quatre types de nurseries et d’une cinquième solution développée à la ferme expérimentale de Trévarez dans le Finistère. Cette dernière est un cas « extrême » puisque les veaux sont élevés en plein-air intégral.

La nurserie monobloc, c’est-à-dire « construite sous le même toit » que le bloc traite et la stabulation des vaches est idéale pour l’organisation et le confort de travail. L’ambiance (température, humidité, luminosité) dans le bâtiment peut être le talon d’Achille de ce système dans la mesure où le choix de l’orientation de la stabulation des vaches laitières passe avant celui de la nurserie. Cet inconvénient est atténué avec la construction d’une nurserie indépendante puisque l’on peut choisir plus facilement son orientation. On y évite les courants d’air et l’humidité en provenance du bloc traite. Le coût est par contre plus élevé.

Avec une nurserie monopente bien orientée (sud/sudest), on améliore encore plus les conditions d’ambiance et donc sanitaires. Par contre, les conditions de travail sont moins bonnes parce qu’il faut travailler dehors quelles que soient les conditions météo.

Avec les niches à veaux et les igloos, on améliore encore plus la prévention des maladies néonatales du veau. Mais, sauf à installer les igloos sous un hangar, ce système accentue l’exposition de l’éleveur aux intempéries.

La solution plein-air intégral de Trévarez va plus loin dans la bonne gestion du risque sanitaire. C’est également la solution la plus économique. Mais, vous l’aurez compris au fur et à mesure de la description des avantages et des inconvénients de ces cinq solutions, moins il y a de murs, mieux le veau se porte mais plus les conditions de travail de l’éleveur se dégradent. Ce raccourci sera bien sûr nuancé dans les reportages de ce dossier. Lequel ne serait pas complet sans un point sur la réglementation concernant le bien-être animal. ■

Page 34 - Nurserie monobloc : « Notre nurserie offre des conditions de travail idéales » 

Page 38 - Nurserie indépendante fermée : « Les veaux font chambre à part » 

Page 42 - Nurserie mono-pente : « Nos veaux se portent mieux » 

Page 46 - Nurserie semi-extérieure : Six igloos pour les veaux 

Page 50 - Plein-air intégral :  Des veaux élevés dehors dès 2 semaines 

Les plus lus

<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
Récolte du maïs épi : les quatre erreurs à éviter

L’ensilage de maïs épi est une source d’énergie pour les vaches laitières. La récolte du maïs épi et sa conservation au silo…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Maïs ensilage : les étapes à suivre pour réussir son ensilage

Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation de l'ensilage. Ne vous…

<em class="placeholder">Maxime Besnard, éleveur, dans sa luzernière.</em>
« La réussite de l’implantation de la luzerne tient à une somme de petits détails »
Installé en Ille-et-Vilaine en bio, Maxime Besnard sème quatorze hectares de luzerne par an en association avec du trèfle nain et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière