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Carrefour mise sur la blockchain 

L’enseigne a lancé la première blockchain alimentaire en mars dernier avec le poulet fermier d’Auvergne Filière qualité Carrefour (FQC). Depuis, d'autres produits (des tomates, des œufs) sont blockchainés et d'autres, dont du lait, vont suivre. Contrairement au code-barres, une blockchain permet de tracer des lots. De quoi s’agit-il concrètement ? « Un QR code apposé sur l’étiquette du produit permet au consommateur d’accéder au parcours du poulet, du couvoir jusqu’à nos magasins, en passant par le nom de l’éleveur, ses pratiques, l’alimentation du poulet… », indique Séverine Fontaine, directrice qualité produits frais Carrefour. Une blockchain est en cours de réalisation pour le lait microfiltré (issu de vaches nourries sans OGM et pâturant). « Nous commercialisons une partie du lait d’environ 85 producteurs normands qui livrent à Gillot. Le lait est embouteillé par la Laiterie Saint-Hilaire-de-Briouze. Nous avons identifié pour chaque lot les producteurs collectés, avec la date de collecte, de transformation… » L’avantage du QR code comparé au codes-barres est d’offrir un espace quasi-infini pour exposer les données avec des photos, des vidéos… C’est l’occasion de montrer le savoir-faire des entreprises et des agriculteurs.

« La blockchain est amenée à devenir un standard. Elle a une valeur de différenciation. D’autres produits vont bénéficier de cette technologie. D’ici 2022, notre objectif est de codifier nos 100 produits Filière qualité Carrefour en France, mais aussi de disposer de la blockchain sur nos filières internationales. »

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