Aller au contenu principal

Biolait : « Nous n’avons plus les moyens d’accueillir tout le monde partout en France »

Alors que des éleveurs laitiers bio sont concernés par les annonces d’arrêt de collecte de Lactalis, Biolait, dont le slogan est « la bio partout et pour tous », conditionne leur possible adhésion au collectif à des aides publiques.

%agr
Les éleveurs bios concernés par l'arrêt de collecte de Lactalis se situent dans l'Est, le sud des pays de la Loire et en Bretagne.
© Biolait

Depuis sa création, Biolait a pour objectif de collecter du lait bio partout en France. « Depuis trente ans, notre projet est toujours le même, La bio pour tous et partout. Ce qui veut dire que nous collectons tous les producteurs qui se retrouvent dans notre projet, où qu’ils soient, quel que soit leur litrage, assumait encore en avril Yves Sauvaget, administrateur du collectif et éleveur dans la Manche.

Mais le projet politique bat quelque peu de l’aile avec l’annonce de l’arrêt de collecte de Lactalis alors que l’équilibre économique de la filière laitière bio est toujours très compliqué.

« On ne peut plus assumer seul. Il en va de la survie de Biolait, estime Philippe Marquet, élu récemment président de Biolait. Nous faisons partie des solutions pour les éleveurs bio dont Lactalis va interrompre le contrat, mais pas gratuitement, pas sans aides. » Les portes ne sont donc pas fermées, mais les demandes seront soigneusement examinées.

Des surcoûts de collecte trop importants

« Nous sommes une entité économique, explique-t-il. Nous ne pouvons assumer seuls, nous producteurs, les surcoûts liés à la collecte dans des zones peu denses ou difficiles d’accès comme en montagne. »

Programmes opérationnels, révision du plan stratégique national, aides des régions, des agences de l’eau… Les pistes explorées sont vastes.

Les plus lus

<em class="placeholder">Pulvérisateur ultralocalisé Ara d&#039;Ecorobotix traitant des rumex dans un prairie</em>
« Nous avons traité les rumex en localisé sur 1 400 hectares de prairie »

En Normandie, la Cuma La Pratique fait le bilan d’une année de désherbage ultralocalisé des rumex et chardons avec le…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">Argent de la zone Euro. Pièces et billets de 10 20 et 50 euros. Monnaie d&#039;échange dans l&#039;Union européenne. Paiement en euros. Europe monnétaire.</em>
Le prix du lait monte encore en France en août alors qu’il baisse dans le nord de l’Europe

Dans l’Union européenne, les prix du lait d’août et septembre montraient les premiers signes de baisse en lien avec la…

tank à lait en élevage
Lait : l’obligation de l’apport total aux OP est-elle un frein ou un atout pour les producteurs ?

Les producteurs de lait adhérents d’une organisation de producteurs (OP) doivent lui apporter tout leur volume de lait. Cette…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière