Aller au contenu principal

Contention
Au champ, préférer le couloir mobile à la cage

Un couloir mobile pouvant contenir plusieurs bovins permet d´intervenir au champ en toute sécurité.


Sur des exploitations au parcellaire dispersé, le couloir mobile évite de déplacer les animaux au siège d´exploitation pour les interventions. Il peut servir pour les traitements, les inséminations et aussi pour embarquer les animaux dans une bétaillère.
« Pour manipuler des bovins au champ, un couloir de contention de six à sept mètres de long pouvant contenir trois bovins est plus adapté qu´une simple cage où l´on ne peut bloquer qu´un seul animal, insiste François Raflegeau, formateur à l´Institut de l´élevage. Les animaux seront plus rassurés en se retrouvant à plusieurs dans un couloir. »
La cage peut éventuellement convenir pour des génisses laitières, qui sont dociles. Elle est plus adaptée pour des interventions comme le parage et permet d´accéder plus facilement sur les côtés de l´animal. On peut aussi l´équiper d´un système de pesée pour le contrôle de croissance et la pesée des génisses. « Il reste à voir si l´éleveur dispose du temps et des compétences pour des opérations comme le parage, sachant que les professionnels du parage disposent généralement de leur propre cage. »

En termes d´investissement, il faut compter 1500 ? pour une simple cage contre 4500 ? environ pour un couloir mobile d´une longueur de six à sept mètres.
« Je conseille de choisir un cornadis à blocage central, plutôt qu´un système à blocage latéral qui déséquilibre l´animal, explique le technicien. Les portes à blocage automatique marchent bien avec les animaux écornés. Pour des animaux non écornés, on préfèrera un système de blocage progressif ou réglable à la largeur du cou de l´animal et avec un panier avant. »
Un couloir à parois droites évite à l´animal de se coincer en cas de chute. ©Denis Lucas

Des barrières déplaçables par une seule personne
Comparé à des parois en V ou en Y, un couloir avec des parois droites évite à l´animal de se coincer s´il tombe. De même, un dispositif de largeur réglable permet de s´adapter à différents gabarits d´animaux.
L´entrée de l´animal dans le couloir doit se faire de préférence sur le côté. Cela l´empêche de reculer une fois entré. En plus, les bovins n´aimant pas les lignes droites, ils sont plus facilement attirés par une ouverture sur le côté.
Pour bloquer l´animal à l´arrière, une barre anti-recul automatique est plus sécurisante qu´une barre à installer manuellement. Une porte sur le côté du couloir permet ensuite d´accéder à l´arrière de l´animal.
« Les barrières du parc de rassemblement ne doivent pas faire plus de deux mètres de long pour pouvoir être manipulées facilement par une seule personne, remarque François Raflegeau. Des passages d´homme sont nécessaires sur ces barrières. » Les couloirs en acier galvanisé présentent une meilleure longévité. L´aspect brillant peut effrayer les animaux au départ, mais à l´usage, le galvanisé a vite tendance à se ternir.

En Cuma, penser à désinfecter le matériel
Si l´on choisit un modèle peint, le vert par exemple est à préférer aux couleurs vives.
« Les couloirs de contention peuvent être achetés en Cuma, à sept ou huit éleveurs par exemple. Ce principe a permis de vulgariser ces équipements dans les années quatre-vingt-dix, témoigne le formateur. Il ne faut pas de trop grandes distances entre les élevages (cinq kilomètres maximum) car un couloir de contention est long et pas facile à déplacer sur route. Il est aussi important que le matériel soit bien lavé et désinfecté entre les exploitations, comme pour une bétaillère ».

Les plus lus

<em class="placeholder">L&#039;aire paillée offre une surface de 1 200 m2 séparée en deux.</em>
« Je suis repassé en aire paillée pour viser 2 millions de litres dans mon élevage laitier des Côtes-d'Armor »
Dans les Côtes-d’Armor, Antoine Boixière a choisi de démonter ses logettes pour améliorer le confort de ses 110 prim’Holstein et…
Deux éleveurs avec une petite fille devant un près avec des montbéliardes en Haute-Savoie
DNC : « Ceux qui s’opposent à l’abattage rallongent notre calvaire », témoigne Nicolas, éleveur laitier touché par la maladie en Haute-Savoie

Eleveur laitier près de Faverges, en Haute-Savoie, Nicolas Prud’homme dont 68 bêtes ont été abattues après une contamination à…

<em class="placeholder">Aurélie et Ludovic Coué, éleveurs laitiers</em>
« Pour installer un robot de traite, nous avons réaménagé le bâtiment d’élevage pour la moitié du prix d’un neuf en Loire-Atlantique »

En Loire-Atlantique, Ludovic et Aurélie Coué ont préféré transformer l'ancienne stabulation pour installer des robots de…

<em class="placeholder">Pascal Gord, éleveur. </em>
Stress thermique : « Les ventilateurs n’ont pas suffi à améliorer l’ambiance de notre stabulation dans le Rhône »
Le Gaec des Deux-Communes, dans le Rhône, a fait évoluer son bâtiment pour lutter contre le stress thermique des vaches laitières…
<em class="placeholder">Ensilage de maïs, silo, tassage</em>
Maïs fourrage et sécheresse : adapter son chantier d'ensilage
Les chantiers d’ensilage ont commencé. Certains ont été impactés par les épisodes de sécheresse. Des précautions sont à prendre…
<em class="placeholder">stabulation de la ferme expérimentale à Derval</em>
« Comment rénover sa stabulation pour la rendre plus performante ? » : exemple avec la ferme expérimentale de Derval

Julien Hamon, conseiller bâtiment à la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique donne les clés pour réfléchir à un projet de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière