Vertitude
Le 7 juin prochain, les citoyens de l’Union européenne seront invités à se rendre aux urnes pour élire les représentants qui siégeront à Strasbourg. Une dominante d’après les sondages : la crainte, en France d’une abstention massive. Compte tenu de la situation économique générale, on peut supposer que le dossier agricole soit relégué au second plan dans les débats électoraux nationaux. A moins que les candidats ne se jettent sur l’engouement apparent de l’opinion publique pour une politique plus verte. En effet, si l’on en juge par la couverture des médias, le sujet semble “fashion”. Et il semble bien que la campagne s’oriente en ce sens. Pour exemple, la liste PS d’Ile-de-France propose, sur ses tracts, une stratégie européenne pour une “croissance écologique”. Michel Barnier, actuel ministre de l’Agriculture et tête de la liste UMP dans la même région, évoque lui, dans une interview, “un nouveau modèle de croissance durable”. A la clef ? La promesse de millions de nouveaux emplois dans l’UE. Ce qui est précieux par les temps qui courent.
Recherche, transport, énergie, environnement,… autant de domaines mis en avant par les candidats qui intéressent nos secteurs au premier chef. La campagne électorale, qui tarde à démarrer dans l’Hexagone, devrait donc en toute logique laisser une certaine place à l’agroalimentaire. Un enjeu de poids, puisque l’avenir de nos filières se joue encore dans la cour européenne.