Valfrance veut devenir “un acteur bio connu et reconnu” par ses clients
La coopérative isarienne vient d'inaugurer les installations flambant neuves de son principal site de stockage à Vaux-le-Pénil, qui comprend une ligne dédiée aux céréales bio.

« Valfrance travaille, depuis de nombreuses années, sur la réduction des impacts environnementaux, notamment sur la fosse de Melun. Et l'agriculture biologique, qui répond aux attentes des citoyens, constitue un outil pour atteindre cet objectif. Cette nouvelle demande justifie l'investissement [de 0,9 M€, dont 40 % subventionnés à parts égales par l'Agence de l'eau et le Fonds Avenir bio] dans les 5.320 t de stockage bio à Vaux-le-Pénil, a déclaré Christophe Grison, président de Valfrance, à l'occasion de l'inauguration, le 17 juin, des nouvelles installations de son site seine-et-marnais. C'est un engagement très significatif qui prouve notre volonté politique d'être un acteur bio connu et reconnu par nos clients. »
Une ligne bio de 5.320 t
Cette dernière tranche de réhabilitation du site de Vaux-le-Pénil marque la fin d'un cycle dans la mise aux normes des silos de Valfrance. « Depuis 2003, ce sont plus de 58,6 M€ qui ont été investis dans la modernisation de nos outils industriels, souligne Denis Simon, DG de Valfrance. Désormais, l'ensemble du parc de silo de la coopérative est totalement dédié à son projet : la qualité en quantité. » Le nouveau projet d'entreprise de Valfrance, présenté en assemblée générale en décembre dernier, se décline en trois axes : performance, territoire et partenariat. La création en 2011 de l'Union Coops Bio Céréales (UCBC) avec sept coopératives de Picardie et d'Ile-de-France dans le but de commercialiser leur production biologique se veut en être un exemple emblématique.
La ligne dédiée aux céréales biologiques a été installée dans le silo 1 (cf. photo) aux côtés des trois nouvelles lignes consacrées au conventionnel (15.000 t). Au total, les quatre silos du site ont une capacité de 100.000 t, avec des cadences allant de 200 à 600 t/h et une logistique de chargement à 100 % effectuée par voie fluviale.