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Urgence

Le sommet consacré au réchauffement climatique vient de s’ouvrir à Copenhague et, déjà, une série de déclarations vient compromettre toute perspective d’accord ambitieux.
A peine dévoilé ce mardi matin, le projet de texte final rédigé par le Danemark a suscité des réactions de mauvais augure pour parvenir à un consensus efficace. Le texte se limite pourtant à l’objectif du sommet de stabiliser la hausse de température à 2° C. Il prévoit également le versement par les pays riches de 10 Md$/an aux nations en développement jusqu’en 2012. Une somme bien dérisoire au regard des enjeux pour la planète et sa population.
« Une aumône » selon Stanislaus-Kaw Di-Aping, l’ambassadeur du Soudan aux Nations Unies, qui en dit long sur les efforts que les pays développés sont prêts à faire pour lutter contre le réchauffement climatique. Ces mêmes pays qui n’ont pas hésiter à débloquer plusieurs dizaines de milliards pour sauver leur système financier. Ce manque de volonté est dramatique car en l’absence d’un accord contraignant à l’issue du sommet de Copenhague, il faudra encore attendre un an pour négocier de nouveau...
et plus on laissera filer les occasions de se donner les moyens de réagir au réchauffement climatique plus des solutions radicales s’imposeront. Alors plutôt que d’attendre d’hypothétiques accords des pouvoirs politiques, au risque de ne plus pouvoir s’adapter, la société dans son ensemble se doit de réagir…

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