Aller au contenu principal

Une offre coordonnée, mais insuffisante, de reprise de Doux

Les principaux industriels de la filière avicole ont déposé, le 5 juillet, une « offre coordonnée » pour la reprise du groupe volailler Doux en redressement judiciaire. Terrena, Triskalia pour les coopératives, Duc, LDC pour les sociétés privées, Glon-Sanders, filiale de Sofiprotéol avec sa branche aliments du bétail et aviculture en font notamment partie. Triskalia et Glon Sanders souhaiteraient « reprendre à 50-50 » les usines d’aliments situées à Bannalec et Pluguffan, selon les Échos du 9 juillet. Dans le cas d’une acceptation de ce plan, « chacun prendra ses responsabilités de gestion », explique Philippe Tillous-Borde, conseiller du président de Sofiprotéol. « Il ne s’agit pas d’un consortium au sens d’une holding mais d’une offre coordonnée », insiste-t-il. Mais « cette offre est structurante » pour la filière qui doit réduire son déficit commercial correspondant à 42 % de la consommation. Plus d’une dizaine d’offres de reprises des activirés du groupe Doux auraient été formulées. Parmi elles, certaines émanent d’entreprises participant à celle menée par Sofiprotéol. LDC, Terrena et Sofiprotéol sont sur une liste où figurent aussi Daviet, Cavac Ciab, Financière Turenne Lafayette et Tilly-Sabco. Explication : « l’offre coordonnée » de Sofiprotéol est surtout une « coordination d’offres » qui, pour indivisible qu’elle soit, n’empêche pas que certains membres puissent faire leur propre proposition à l’administrateur judiciaire pour s’assurer l’attribution de tel ou tel actif. Malgré l’afflux de propositions « le compte n’y est pas » pour le ministère du Redressement productif, dirigé par Arnaud Montebourg. « Nous demandons aux repreneurs potentiels d’améliorer leur offre », poursuivait-on de même source.

La famille Doux prépare un “plan de continuation”

Les propositions étant insuffisantes, la famille Doux prépare « un plan de continuation » de l’activité du volailler, comme l’a fait savoir un porte-parole, le 6 juillet. Ce plan est à l’étude par l’actionnaire actuel du groupe Doux. Le tribunal de Commerce de Quimper a reporté l’audience des offres à la semaine 30. La CFDT Paris a annoncé le 10 juillet la fermeture du site d’abattage de dindes Doux de Pleucadeuc. Le site emploie 400 salariés. La situation reste aussi très préoccupante pour le site de Plouray qui embauche 196 salariés. Les syndicats prévoient la suppression de 1.628 emplois en contrats à durée indéterminée et 711 CDD sur l’ensemble des sites.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Carte de la mer noire avec des flèches qui représentent les échanges de blé en mer Noire avec un graphique des cours du blé et le logo du CME Group
Le CME relance un contrat blé en mer Noire avec un indice Argus Media

CME Group, leader des marchés dérivés, lance un nouveau contrat à terme sur le blé de la mer Noire, effectif en juin. Ce…

De gauche à droite, Christophe Michaut, market manager acidifiant et aquaculture de Vitalac Biotech, et Jean-Baptiste Leménager, responsable d’exploitation de Sea Invest à Montoir-de-Bretagne.
Nutrition animale : comment éviter les surcoûts liés à la contamination aux salmonelles dans les silos portuaires ?

Quelque 64 centimes d’euro par tonne de tourteau de soja : c'est le coût de la maîtrise des contaminations en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne