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Une modernisation de la filière sucrière conseillée par les professionnels

Un rapport sur les perspectives du secteur sucrier français après 2017 a été remis à Stéphane Le Foll. Les acteurs doivent opter pour une stratégie filière afin de faire face à l'après quotas.

Le lundi 28 septembre, Serge Lhermitte et Thierry Berlizot ont remis un rapport sur les perspectives du secteur sucrier français après la fin des quotas en 2017 à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. Pour le groupe coopératif Tereos, « cette analyse apporte une contribution importante aux réflexions indispensables à une bonne préparation de la filière aux enjeux de l'après 2017 ».

Maintien nécessaire des barrières douanières

Selon les deux délégués, à deux ans de la fin des quotas, « la France a la capacité de rester le premier pays européen producteur de sucre et de concentrer la majorité de l'augmentation de production de sucre en Europe post 2017 ». La CGB partage l'analyse prospective ainsi faite. « Nous nous préoccu-pons de la compétitivité de la filière déjà depuis de nombreuses années, de façon à saisir le moment venu, les meilleures opportunités », annonce le syndicat. Mais pour cela, tous les acteurs doivent avoir une approche Filière pour construire ensemble une stratégie ferme en cas de difficultés.

Il faut éviter que le mauvais scénario des prix du lait ne se re-produise dans la betterave.

” « Nous sommes déjà pleinement engagés : gagner en compétitivité à chaque étape de la chaîne de valeur, pour aller plus loin et faire de 2017 une vraie opportunité », déclare Thierry Lecomte, président du conseil de surveillance chez Tereos. Autre suggestion, le maintien des barrières douanières. « Il est indé-niable qu'il faut maintenir une grande vigilance vis-à-vis des principaux producteurs que sont le Brésil, la Thaïlande et l'Inde », écrivent les auteurs du rapport.

Négociation des prix des betteraves avec Bruxelles

Pour Alain Jeanroy, DG de la CGB « c'est important de garder les contingents dits “CXL” de l'OMC avec des doits de douane à hauteur de 98 €/t compte tenu du différentiel des coûts de production ». Mais le syndicat reste inquiet quant à la négociation collective des prix avec Bruxelles. « Je crois à la vertu des accords interprofessionnels assortis d'un contrat type, à condition qu'ils couvrent l'ensemble des conditions de rémunération de la betterave », déclare Éric Lainé, président de la CGB.

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