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OGM
Une clarification plutôt bien accueillie sur le terrain

La plus grande vertu de la publication transposant la directive européenne 2001/18 consisterait surtout à « rassurer les producteurs», comme le souligne Marc Reymond, à la Toulousaine des céréales. Cultiver des OGM est légal, des textes français l’établissent, noir sur blanc. Tout le monde se réjouit que seules des statistiques cantonales sur les surfaces soient diffusées au public. Le durcissement des règles de coexistence (séparation de 50 m et non plus de 25 m entre des parcelles de maïs conventionnel et OGM) n’effraie pas outre mesure : « C’est un acte de prudence, qui pourrait être reconsidéré par la suite », observe Jean-Claude Guillon, chez Limagrain. Mais, « ça ne va pas changer grand chose sur le terrain, constate Bernard Pupin, directeur adjoint de Vivadour. Les règles étaient déjà établies grâce à la charte de l’AGPM ». Pour que tout soit le plus clair possible, l’association accompagne les décrets du ministère avec trois dispositifs d’information complémentaires autour du maïs Bt, seul OGM cultivable en France à ce jour : un document destiné à la filière fait le point en 10 questions/réponses, un feuillet de complément au guide de bonnes pratiques précise les nouvelles règles de coexistence, et un service permanent de renseignement est ouvert. « Nous avons mis en place dès le 22 mars un numéro vert, un site internet dédié et un service mail», précise Luc Esprit, directeur de l’association.

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