Une campagne betteravière qui s'achève sur une bonne note
Avec un rendement betteravier moyen de 88,1 t/ha et une richesse en sucre de 18,3 °, les sucriers sont satisfaits de cette campagne 2015. Et ce, malgré une sécheresse pénalisante.

Achevée le 16 janvier 2016, la campagne betteravière a été Re So 2 2 marquée par les sécheresses printanière et estivale. Avec un rendement national de 88,1 t/ha, la production de betterave est légèrement inférieure à la moyenne quinquennale.
Forte disparité des rendements
Les régions qui ont le moins souffert du stress hydrique obtiennent des rendements compris entre 85 et 100 t/ha, avec un maximum en Seine Maritime (101,6 t/ha). Les régions restantes ont obtenu de moins bons résultats, avec un minimum dans l'Yonne (73,9 t/ha). Cette baisse de rendement national est compensé par une richesse record en sucre de 18,3°. Chez Tereos, « le rendement moyen est de 89 t/ha, supérieur à la moyenne nationale », constate Jean-Michel Chassine, son responsable agronomique. Et d'ajouter : « Grâce à un automne doux, nous avons pu retarder l'arrachage afin de favoriser les rendements. En moyenne, nos usines ont travaillé 104 jours et nous avons réceptionné 15 Mt de betteraves », explique-t-il. Même constat pour Saint Louis Sucre dont le rendement moyen est de 89 t/ha (soit une hausse de 2,2 % par rapport à la moyenne des 5 ans). La sécheresse a également facilité la récolte, limité la tare terre (8,5 %) et permis un enrichissement en sucre. Globalement, c'est une campagne qui s'est bien déroulée pour Saint Louis Sucre. « Grâce à la bonne qualité des livraisons, la cadence et l'extraction ont été conformes aux attentes », note le sucrier.