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« Une bonne campagne de commercialisation »

La Dépêche - Le Petit Meunier : Quel bilan tirez-vous de cette campagne de commercialisation 2009/2010 en blé, orge, pois et féveroles au niveau du port de Rouen ?
Martin Butruille :
A fin avril, le trafic du port de Rouen en céréales est de 6 millions de tonnes contre 6,4 l’an dernier à la même époque. Nous som­mes donc dans une bonne campagne d’exportation qui ressemble beaucoup à la précédente en terme de destination. En effet, les sorties se sont faites essentiellement sur l’Algérie et le Maroc. L’Egypte a également permis des sorties de tonnages importants en début de campagne avec 557.200 tonnes, soit plus du double de l’an dernier. Le Yemen a également été une destination forte.
Par contre, en terme de marchandise, on peut constater une forte diminution de l’orge avec près de –30 %, malgré des chargements d’orge de brasserie en vrac vers la Chine.
Sur les autres graines, on note une absence des importations de colza sur cette campagne (contre 400.000 tonnes l’an dernier). Les conditions de marché étaient en effet réunies pour que l’usine de Grand-Couronne s’appro­visionne en local.
En pois et féveroles, la situation est à peu près stable.

La Dépêche - Le Petit Meunier : A ce jour, quel est l’état d’avancement du projet d’amélioration des accès maritime du port de Rouen ? Quelle conséquence pour le trafic céréalier ?
Martin Butruille :
Dépôt du dossier pour l’enquête publique au printemps pour lancement de l’enquête à l’au­tomne. Première épave enlevée en Seine en 2010 pour un début des travaux réel au cours de l’année 2011.
Le trafic céréalier bénéficiera de cet approfondissement qui, couplé au système des descentes en bi-marée, permettra d’optimiser les chargements des navires de taille importante.

La Dépêche - Le Petit Meunier : L’évolution du cahier des charges égyptien concernant un point unique de chargement est-elle toujours d’actualité ? Si oui, cette condition sera-t-elle prise en compte par le projet précité ?
Martin Butruille :
La filière française travaille toujours avec les autorités égyptiennes pour faire évoluer le cahier des charges. Le processus administratif pour modifier cette décision est assez long. Cependant nous gardons bon espoir de retourner à la possibilité de charger dans deux ports. Cela nous incite d’ailleurs à aller au plus vite vers l’amélioration des accès de la Seine.

La Dépêche - Le Petit Meunier : Plus récemment, avez-vous connu des difficultés particulières par rapport au mouvement de grève des bateliers, qui a bloqué le trafic sur la moitié nord du pays ?
Martin Butruille :
La Seine amont n’a quasiment pas été bloquée par le conflit et donc il n’y a pas eu d’incidence pour le port de Rouen. En 2008/2009 à Rouen, le fluvial a tout de même représenté environ 22 % des acheminements de céréales pour l’exportation.

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