Actualités
Un taux d’utilisation de semences certifiées de céréales à paille en hausse de 7 points sur 2012/2013
Le Gnis a confirmé l’augmentation du taux d’utilisation de semences certifiées (SC) sur la campagne 2012/2013, lors d’une conférence le 11 avril sur le thème “ les semences certifiées de céréales à paille sont-elles dans l’air du temps ? ” Sur les 5,038 Mha semés à l’automne 2012, 2,915 Mha l’ont été avec des semences certifiées, soit un taux d’utilisation de 57,9 %, en progression de 7 points par rapport à l’an passé. Le taux d’utilisation progresse à 58 % pour le blé tendre, 57 % pour le triticale et 70 % pour les orges d’hiver. Le taux du blé dur est resté stable à 78 %. À noter que la hausse du taux d’utilisation n’entraîne pas nécessairement une hausse de la surface ensemencée, mais peut se traduire par une plus grande dose de semis, comme cela est constaté pour le blé tendre. D’après un baromètre d’utilisation des semences certifiées auprès des céréaliers réalisé par BVA, il y aurait moins d’utilisateurs mixtes cette année, à 40 % contre 52 % l’année précédente, avec 54 % qui utilisent exclusivement des SC (41 % en 2011). Interrogés sur la raison d’une augmentation de la part de SC, les agriculteurs énoncent principalement le désir de « changer de variété ». En 2012, dans un certain nombre de cas, la décision de semer davantage de SC ne semble pas avoir été tant anticipée. Les utilisateurs mixtes restent à mieux convaincre. Un travail pour les distributeurs.
Encore des marges de progrès
« Les principaux enjeux pour les SC de demain vont être de faire face aux évolutions climatiques et réglementaires, d’avoir toujours une meilleure efficience vis-à-vis des intrants, et de pouvoir combiner des résistances à plusieurs maladies sur une même variété, explique Josiane Lorgeou d’Arvalis-Institut du végétal. Mais je ne crois pas qu’on pourra complètement se passer d’intrants. » « Les SC répondent au choix du bon produit en fonction des attentes du client et du débouché, et du bon produit à la bonne dose au bon endroit », rappelle Christophe Brasset, DG adjoint en charge des Métiers de l’agriculture chez Vivescia. « Il faut proposer des variétés adaptées aux différents territoires », ajoute Axel Olivier, d’InVivo AgroSolutions.