Un rayon de soleil pour l’élevage ?
Entre la promesse d’un plan de relance pour l’élevage par Stéphane Le Foll, et l’hypothèse d’une Cotisation volontaire obligatoire de la part des céréaliers (pour le FMCE), le secteur de l’élevage semble être au cœur des priorités du ministère de l’Agriculture et du syndicat majoritaire. La proposition gouvernementale prévoit, entre autres, des mesures d’urgence tandis que le Fonds de modernisation céréaliers/éleveurs mise de son côté sur des dispositifs à plus long terme. Ces deux outils apparaissent alors assez complémentaires. Le plan de relance pour l’élevage (cf. Elevage) qui prévoit une révision de la LME, permettrait de revoir les contrats avec la Distribution si certains indicateurs sont franchis, citant alors les matières premières. C’était le but de l’accord du 3 mai 2011, qui n’a jamais véritablement pu être appliqué. Ses signataires n’ont pas toujours respecté ses conditions, notamment en termes de contractualisation interfilière. La refonte de la LME devrait donc y pallier. De l’autre côté, le FMCE donnerait des moyens à l’élevage et à sa filière avec l’espoir, en retour, d’un accès à des financements de l’État via la Banque publique d’investissement. Compte tenu des nombreuses difficultés que rencontrent les productions animales françaises actuellement, ces deux outils ne seront pas de trop pour aider ce secteur, dont, ne l’oublions pas, dépendent également l’ensemble des producteurs de grandes cultures.