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Ingrédients
Un premier semestre difficile pour Eurogerm

Le spécialiste des ingrédients de panification a annoncé une baisse de sa marge d’exploitation au cours du premier semestre 2019 à 6,7 % du chiffre d’affaires (9,3 % en 2018).

Eurogerm, leader dans les ingrédients et auxiliaires technologiques au cœur de la filière blé-farine-pain, a enregistré une baisse de sa rentabilité au premier semestre de l’exercice en cours. Avec un chiffre d’affaires de 54,3 M€ (-1,7 %) et un résultat d’exploitation en recul de 29,1 % à 3,6 M€, sa marge d’exploitation tombe à 6,7 % du chiffre d’affaires (9,3 % en 2018).

Le résultat net (part du groupe) diminue dans les mêmes proportions (-29,2 %) pour s’inscrire à 2,4 M€ (4,4 % du chiffre d’affaires). « Dans un environnement conjoncturel et sectoriel tendu, le chiffre d’affaires semestriel d’Eurogerm a pâti principalement du non-renouvellement de commandes sur des lignes de produits spécifiques de la part de trois clients à l’export », explique le groupe le 11 octobre. « Ces clients n’ont pas arrêté leur collaboration avec Eurogerm », insiste un porte-parole, mais ils ont réduit leur volume d’achat sur le semestre passé. Et, en parallèle, le groupe rappelle qu’il a poursuivi son déploiement sur la scène internationale en créant « quatre filiales en moins de dix-huit mois, afin de préparer sa croissance future ».

Les ventes sur la scène internationale dominent

Par zone géographique, Eurogerm a conforté son statut de leader de la filière en France avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,6 % à 20,8 M€ sur le premier semestre. Son chiffre d’affaires a un peu reculé sur la scène internationale (-4,2 % à 33,5 M€), sous l’effet « d’un contexte international difficile », rappelle le porte-parole. Mais la part des ventes réalisées hors France reste prépondérante et « conforme aux anticipations du groupe ».

Ce dernier ne donne pas de prévision chiffrée pour l’exercice en cours. Mais Benoît Huvet, directeur général délégué, et Jean-Philippe Girard, président-directeur général, indiquent que, certes, les investissements de 2018, tant humains que matériels, ont pesé sur le premier semestre 2019 « mais grâce à ceux-ci, nous sommes confiants quant à l’avenir et au développement du groupe ».

 

 

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