Un marché apprivoisé
La volatilité, à laquelle le complexe oléagineux a goûté bien avant celui des céréales, « est moins forte qu’il y a trente-cinq ans », estime Brigitte Frémy. « Sur les premiers écrans de Chicago que nous avons vu, le Limit up était atteint. Le temps de poursuivre notre conversation... le marché était en Limit down. Il a fait le yoyo 4 à 5 fois dans la séance ! » Sur le physique, les vendeurs se montraient alors très prudents : « Les offres pouvaient n’être valables que quinze minutes. Maintenant, les prix sont tenus une journée. » Certes, « il y a toujours des industriels pour demander des tarifs valeur une semaine, mais c’est difficilement envisageable ».