éclairage…
Un choix arbitraire de la Commission européenne
Cet été, le gouvernement français, soutenu par d’autres Etats membres, a demandé un délai à cette baisse des restitutions à l’exportation de volaille pour permettre aux professionnels de l’anticiper. Paris a été entendu, mais l’intention n’a pas été abandonnée. Aucune majorité qualifiée ne s’étant dégagée pour ou contre cette mesure, la Commission européenne a tranché. En adoptant cette coupe, publiée au JO du 18 janvier, Bruxelles donne satisfaction à l’OMC qui a dénoncé ces soutiens à plusieurs reprises. Cette décision « arbitraire » et infondée, est « en contradiction avec la volonté de l’UE de maintenir, dans la réforme de la Pac, des outils de régulation pour gérer des crises », souligne Jacques Poulet, directeur de Coop de France Aviculture. Elle illustrerait juste sa volonté de mettre effectivement fin aux restitutions.