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Triskalia : vers une perte de 25 500 t de maïs ?

L’arrivée de 25 500 t de maïs en provenance de Roumanie traitées à la phosphine sur le port de Brest, pour alimenter une usine de fabrication d’aliments pour animaux de Triskalia, avait fait grand bruit à la fin du mois de décembre dans la presse généralisée. Pour lutter contre les insectes et champignons, la cargaison avait été traitée à bord du cargo (Ornak) à l’aide du pesticide, ce dernier étant autorisé au sein de l’UE, mais interdit en France. Cette semaine, le député européen José Bové, accompagné d’autres organisations (Verts, syndicats de dockers…), ont réclamé la destruction immédiate de cette cargaison. Le blocage de la marchandise associée à l’éventualité de son retrait a pu participer à la tension des prix sur le marché physique français. Une nouvelle demande de Triskalia pour compenser cette possible perte ne peut être écartée.

Les autorités mènent l’enquête

Pour le moment, rien n’est encore décidé. Les autorités administratives se sont saisies de l’affaire, et tentent de trouver, avec Triskalia, les raisons de la présence de phosphine dans ce maïs. « Tout est sous contrôle, la cargaison est bloquée, ventilée, et fait l’objet de mesures régulières. Le traitement à la phosphine est un procédé couramment effectué par des agents dûment habilités au départ des ports, sur des cargaisons qui ne présentent plus la moindre trace de ce produit à l’arrivée. Nous essayons de comprendre pourquoi nous en avons retrouvé sur ce maïs déchargé à Brest. Une enquête administrative a été ouverte », a déclaré Alain Castanier, secrétaire général de la préfecture du Finistère à Libération le 17 janvier.

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