GOËMAR
Triplement de ses capacités de recherche
Goëmar a inauguré, le 5 juillet à Saint-Malo, son centre d’innovation, baptisé Goëmar Phytopolis. Ce nouvel outil est la traduction de l’impulsion donnée à la recherche, dans le cadre de sa politique de développement mondial.




Avec Goëmar Phytopolis, qui multiplie par trois les capacités de recherche de la société, nous avons aujourd’hui les moyens de notre ambition internationale et environnementale renouvelée, se réjouit Jean-Pierre Princen, président exécutif de Goëmar. À partir de l’idée fondatrice que “ les plantes sont actives pour se nourrir, se reproduire et se défendre ”, la société malouine, créée en 1971, conçoit des physio-activateurs à base de filtrats d’algues spécifiques et des solutions de biocontrôle à base de Laminarine (extraite des algues Laminaires), qui boostent le métabolisme du végétal. L’année 2013 marque un tournant de son histoire : avec ce nouveau centre de recherche de 5.440 m2 qui cotoie son usine de production, sur le site d’Atalante près de Saint-Malo, Goëmar entend bien devenir « le référent mondial en physio-activation, en nutrition innovante et en biocontrôle ».
Une ambition grandeur nature
« Les grands progrès issus de la protection phytosanitaire, de la fertilisation et de la génétique ont livré une large partie de leur potentiel, explique le dirigeant. Sans renier leurs apports, les leviers de progrès agronomiques significatifs se trouvent ailleurs. » C’est pourquoi Goëmar investit dans la recherche, afin de déplafonner les rendements, d’améliorer l’efficience des fertilisants et de développer la protection intégrée des plantes, grâce à la mise en œuvre de solutions combinatoires, notamment.
L’outil de recherche redimensionné (cf. encadré) permet de tester toutes les innovations de la cellule végétale à la plante au champ : par culture en phytotron sous conditions contrôlées, sous serre en conditions semi-contrôlées et en pépinières en conditions naturelles. « L’approche de ces différentes échelles en fait un puissant outil de recherche », commente Goëmar. L’outil est conçu pour mener de front des études sur différents patho-systèmes, tels que la septoriose du blé ou le botrytis de la tomate. Et, dans des compartiments dédiés, de mener des recherches sur la physiologie et la nutrition des plantes, sur des modèles de laboratoire ou agronomique (blé, maïs...).
« L’approche de la recherche Goëmar est collaborative, en premier lieu avec les agriculteurs évidemment, mais aussi, avec les chercheurs et les filières », précise Jean-Pierre Princen. Ces nouvelles capacités de recherche s’enrichis-sent ainsi de l’implication de 6 pôles de compétitivité, 17 laboratoires de recherches (universités, Inra, CNRS, Écoles) et 18 sociétés confrères.