Aller au contenu principal

Tereos

Sous réserve de l’agrément des autorités de la concurrence, Syral, la filiale amidonnière du groupe sucrier Tereos, va procéder à l’acquisition de cinq usines jusqu’ici contrôlées par la société Tate&Lyle amidon-glucose Europe (Talfiie). « Le processus est irréversible grâce à un accord d’exclusivité », a précisé Philippe Pelzer, directeur de la communication du groupe, lundi 21 mai. Par cette opération, Tereos prend la troisième place européenne dans le secteur de l’amidonnerie-glucoserie, derrière Cargill et Roquette. Avec cette reprise, Syral transformera 4 millions de tonnes de céréales (maïs et blé) dans ses six amidonneries-glucoseries (environ 3 Mt) et dans ses deux distilleries-éthanoleries de blé de BENP Origny et BENP Lillebonne (environ 1Mt). Les usines auparavant contrôlées par Talfiie sont implantées en Belgique, France, Grande-Bretagne, Italie et Espagne. Elles permettront donc un approvisionnement de toute l’Europe occidentale et « l’activité de Syral dans la transformation du blé et du maïs en amidon et glucose sera multipliée par cinq ».

Plus largement, cette nouvelle acquisition confirme une logique dans la stratégie du groupe Tereos, en donnant « un débouché essentiel aux organismes stockeurs » des grandes régions de productions céréalières Nord, Picardie et Champagne-Ardenne. L’offre complétée par la gamme « très variée » des produits amylacés « correspond aux attentes de l’industrie alimentaire européenne et propose des solutions face aux nouvelles directives “Santé”. La reprise des usines par Syral ouvrira le vaste champ des amidons natifs et modifiés », précise le groupe. Il ajoute que, parce que la molécule d’amidon est la « clé du développement de la chimie du végétal, elle peut ensuite être transformée en une large gamme de produits de base, utilisés dans la synthèse chimique de bioplastiques, lubrifiants, solvants, tensio-actifs... » Une chose est sûre : cette acquisition renforcera encore la place de Tereos au sein des acteurs du sucre, de l’éthanol et des produits amylacés.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne