Logistique / FranceAgriMer
Soutien aux systèmes de ventilation des silos
L’aide à la ventilation s’inscrit dans le programme d’amélioration de la qualité sanitaire des céréales.
Jusqu’au 31 décembre 2014, les organismes stockeurs français pourront accéder à un programme de financement pour améliorer la ventilation des silos de stockage auprès de FranceAgriMer. Sous certaines conditions, ils pourront bénéficier d’une subvention pouvant s’élever à 25 % maximum de l’investissement total. Une aide qui sera plafonnée à 30.000 e par site.
Silothermométrie obligatoire
Pour atteindre l’objectif de refroidissement des grains, les matériels éligibles sont : les ventilateurs fixes ou mobiles, les gaines de ventilation, les systèmes d’automatisation pour le contrôle des températures, la silothermométrie fixe, sauf en cas d’impossibilité technique justifiée. FranceAgriMer précise d’ailleurs que « la silothermométrie doit obligatoirement faire partie des investissements prévus, à moins que les silos ne soient déjà équipés en matériel opérationnel. » En revanche, « le coût du diagnostic, les frais d’installation des équipements, à savoir la main d’œuvre, les frais de transport et de livraison de ces matériels », ne pourront faire l’objet d’un quelconque financement et seront donc exclus du dossier. La formation du personnel en charge de l’utilisation du matériel de ventilation est un élément indissociable du projet d’acquisition, précise FranceAgriMer.
Les conditions d’accès au programme
La subvention peut atteindre un maximum de 25 % de l’investissement réalisé et de 25 % de la formation dispensée dans la limite de 30.000 € par site. Trois sites au plus par collecteur pourront être concernés par le dispositif sur la durée pluriannuelle du programme. En-dessous de 10.000 € HT d’investissements par OS, soit un montant d’aide minimum de 2.500 € par demande, celle-ci ne pourra aboutir.
Différentes conditions doivent être remplies pour accéder dans un premier temps aux aides. Le dispositif s’adresse uniquement au stockeur de céréales, « soit en tant que collecteur soit en tant que silo portuaire », précise le document de FranceAgriMer. Les demandes devront impérativement concerner des sites situés en France et identifiés auprès de FranceAgriMer. L’opérateur demandeur devra établir « un diagnostic (selon deux méthodes que propose FranceAgriMer) préalable sur l’évaluation de la performance du système de ventilation qu’il souhaite améliorer ou mettre en place ». Description du site, état des lieux des installations et des pratiques en cours, étude critique (avec les points forts et faibles de l’installation existante) et propositions d’évolution justifiées doivent être fournis. Le tout accompagné d’un volet financement, et de devis. Ce diagnostic devra « être élaboré et mis en œuvre par une entité indépendante du demandeur d’aide et des fournisseurs de matériels », explique FranceAgriMer. Le dossier devra être validé par le ministère de l’Agriculture pour que les travaux démarrent. Une convention d’une durée d’un an s’ouvrira alors.