Union Française des Semenciers
Source de vie, la semence est également source d’avenir
Le 25 mars dernier, 111 entreprises semencières basées en France et représentant toutes les familles d’espèces maïs et sorgho, protéagineux et céréales, oléagineux, potagères et fleurs, betteraves, fourragères et gazons et tous les métiers obtention, production et mise en marché se sont regroupées au sein de l’Union Française des Semenciers (UFS).
La Dépêche-Le Petit Meunier : Qu’est-ce qui a motivé ce rassemblement?
L’UFS :Plus d’efficacité et plus de visibilité sont les maîtres mots de ce regroupement, afin de promouvoir les activités du secteur, et ainsi devenir une vraie force de proposition représentative auprès des instances politiques, des organisations professionnelles et des partenaires en France et à l’international.
Fortes de 2 Md€ de chiffre d’affaires (2 e producteur européen), dont un tiers à l’exportation (2 e exportateur mondial), les entreprises semencières françaises apportent à l’agriculture hexagonale un bénéfice commercial d’environ 450 M€ (2008).
Cependant, 2009 et 2010 seront des périodes plus incertaines. Le secteur semencier sera impacté par différents facteurs : des pertes de revenus des agriculteurs en raison d’une redistribution des aides, un marché en Europe de l’Est en recul, une baisse des prix de matières premières, un blocage au niveau de la recherche et l’utilisation de nouvelles technologies en France... Dans ce contexte, l’UFS souhaite rappeler que la semence n’est pas seulement source de vie. Elle est également source d’avenir ! Dans un monde qui sera marqué par une population croissante et des enjeux environnementaux plus pressants que jamais, les métiers de la semence peuvent aider à trouver des réponses pertinentes et durables. Dans ce sens, l’UFS souhaite mieux informer le grand public et instaurer un dialogue constructif. Ce rapprochement permettra enfin d’avoir une expertise collégiale indispensable sur des sujets clés comme la propriété intellectuelle, la recherche, l’inno-vation technologique, la biodiversité, la qualité, l’environnement et le développement.
L’UFS, qui se veut une première réponse aux enjeux agricoles de demain, renforcera les liens avec les filières et poursuivra des actions spécifiques ainsi que la promotion de l'image des semences à travers six sections dédiées à chaque famille.