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Négoce
Groupe Soufflet : repli annuel du chiffre d'affaires de 6 %, à 4,617 Md€

L’activité de trading de Groupe Soufflet a souffert de la mauvaise récolte française de blé tendre en 2020 et de défauts de livraisons de fournisseurs ukrainiens. Le segment Meunerie a également été pénalisé.

Le poste de chargement de Groupe Soufflet, Socomac 1, sur la commune de Canteleu (Port de Rouen).
© Groupe Soufflet
Groupe Soufflet a indiqué, via un communiqué le 20 octobre, avoir engrangé un chiffre d’affaires à 4,617 milliards d’euros (Md€) lors de l’exercice 2020/2021 (du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021), en repli de 6 % par rapport à 2019/2020 (4,935 Md€). « L’exercice écoulé aura été probablement l’un des plus difficiles depuis longtemps, compte tenu à la fois de la crise sanitaire [liée au Covid-19] et de la mauvaise récolte [française de céréales d'hiver 2020]. Les conséquences de ce contexte sur nos résultats sont significatives. La moisson, plus mauvaise que prévu, a affecté particulièrement les activités de Soufflet Agriculture, de Soufflet Agro et de Soufflet Négoce », déclare le président du directoire Jean-Michel Soufflet.

Baisse du chiffre d'affaires de l'activité Trading de 300 M€

Soufflet Agriculture, regroupant les activités de collecte, de stockage et de commercialisation d’intrants, a vu son chiffre d’affaires passer de 1,858 Md€ à 1,787 Md€ entre 2019/2020 et 2020/2021. Celui de l’activité de trading (Soufflet Négoce) s’effrite de 300 millions d’euros (M€) sur la même période, à 1,692 Md€. Celui du segment Meunerie régresse de 8 M€, à 352 M€.

Lire aussi : La meunerie, le négoce et la malterie de Groupe Soufflet bien notés en matière de RSE

La contraction du chiffre d'affaires Soufflet Négoce est donc en partie à mettre sur le compte de la mauvaise récolte hexagonale de blé tendre en 2020, qui a limité le disponible exportable. Jean-François Lépy, son directeur, explique que la baisse des exportations françaises a été partiellement compensée par les exportations depuis les installations d’Ukraine et de Bulgarie. Toutefois, « l’exercice a également été perturbé par une envolée des cours qui ont atteint des sommets pendant l’hiver, entraînant des défauts de livraison de certains fournisseurs ukrainiens », précise-t-il.

A l'échelle mondiale des marchés des grains, Jean-François Lépy remarque : « La forte demande chinoise en céréales pour l’alimentation animale et humaine, dans un contexte de moindre récolte, a contribué à l’envolée des prix et à la remise en cause de l’équilibre mondial du marché des céréales ».

Groupe Soufflet rappelle, par ailleurs, qu’il a signé le 1er mai un accord de rapprochement avec le groupe InVivo.

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