Nutrition animale
Snia : une exportation réussie passe par une stratégie collective de lobbying
Des signes de qualité porteur
Nous devons définir avec les représentants des fabricants d'aliments pour animaux la démarche collective à mener en Chine, de façon à ce que l'amorce de lobbying qui a été initiée (lors de l'AG de la China Feed Industry Association en avril dernier, cf. n°4050 p. 5) puisse se prolonger, a alerté Thomas Pavie, conseiller adjoint pour les affaires agricoles à l'ambassade de France en Chine, à l'occasion de l'AG du Snia le 23 mai à Paris. Si nous ne mettons pas en place une stratégie d'influence auprès des autorités locales, le marché chinois nous sera fermé. » Face aux multiples demandes d'autorisation de commercialisation, les élus sont de fait peu nombreux. Pour que « les dossiers français montent sur le dessus de la pile », il est impératif de mettre en place une stratégie qui combine une triple intervention : diplomatique, technique et économique. ”
Seules les entreprises qui développeront des partenariats avec les sociétés locales pourront continuer à exporter en Chine.
Des signes de qualité porteur
Créer une « dynamique de filière en s'appuyant sur les institutionnels », c'est également ce qui a permis au Consortium du jambon de Bayonne de presque doubler en cinq ans les exportations de son produit labellisé à travers le monde, a pour sa part rappelé Bernard Dupont son président.
Et Arnaud Marion, président du directoire du groupe Doux, d'insister sur l'importance de la marque à l'exportation : « En Arabie saoudite (qui représente la moitié du chiffre d'affaires de Doux SA, sa société 100 % export), plus d'un poulet sur quatre acheté en grande distribution est un poulet Doux, gage d'un produit de qualité. »