SNCF Réseau, l'APCA et la FNSEA ont conclu un accord de coopération
« Tout l'enjeu du protocole que nous venons de signer avec l'APCA et la FNSEA est de créer le cadre pour que nos relations non contractuelles prospèrent et que localement les gens puissent spontanément trouver des lieux pour régler les problèmes et pour en discuter avant qu'ils ne se créent, a expliqué Bénédicte Tilloy, secrétaire générale de SNCF Réseau le 3 mai à Paris. Et Guy Vasseur, président de l'APCA, d'insister : « Il n'y a rien de plus terrible que de découvrir un projet déjà ficelé et d'être mis devant le fait accompli. C'est là où les phénomènes de crispation peuvent se déclencher. D'où l'importance de discuter en amont pour que, de part et d'autre, on puisse s'approprier les problématiques et trouver des solutions par rapport au problème posé. » Un propos sur lequel Xavier Beulin, président de la FNSEA, a rebondi en déclarant : « Concernant les lignes capillaires, nous avons toujours eu une écoute extrême-ment attentive de RFF pour apporter de bonnes solutions à des coûts qui restaient raisonnables. Ce que nous n'avons pas forcément avec le partenaire SNCF, et je pèse mes mots... »
Création d'un comité de coopération national
Après les accords sur les modalités de réalisation des travaux et les conditions d'indemnisation des exploitations agricoles concernées, SNCF Réseau, l'APCA et la FNSEA souhaitent aujourd'hui coopérer davantage, entre autres, sur les bonnes pratiques en matière de biodiversité, de compensation écologique et d'aménagement territorial. L'accord conclu pour une durée de trois ans, reconductible tacitement, définit les principes de leur collaboration, avec notamment la mise en place d'un comité de coopération national qui se réunira dès que le besoin se fait sentir, « au minimum deux fois par an ».