Signature de la Charte de bonnes pratiques en agriculture et en apiculture
« Un des objectifs est de résoudre le problème de santé des abeilles », a déclaré François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis (interprofession des semences et plants), lors d’une conférence de presse à Paris, le 28 avril, en marge de la signature de la Charte de bonnes pratiques agricoles et apicoles en pollinisation. Les signataires sont l’Anamso (agriculteurs-multiplicateurs des semences oléagineuses), le Gnis, l’Itsap (institut de l’abeille), l’UFS (union française des semenciers) et l’AdaFrance (réseau du développement apicole). Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a rappelé que les engagements sont pris par les agriculteurs et par les apiculteurs. « Si exceptionnellement, la conduite de la culture nécessite une intervention du multiplicateur ayant une incidence potentielle sur la viabilité des abeilles, il informera l’apiculteur au minimum 48 heures à l’avance pour que ce dernier puisse protéger les colonies, d’un commun accord », illustre-t-il. La Charte sera actualisée tous les ans au mois d’avril.