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Scael : travailler des blés étrangers pour satisfaire les clients

Avec une collecte en baisse de 25 % et une qualité très dégradée, la coopérative Scael ne pourrait exporter que 50 000 t de blé en 2016/2017 contre 200 000 t en temps normal.

« En année normale, la collecte de la coopérative Scael s’élève à environ 800 000 t et, sur les 400 000 t de blé collecté, la moitié part à l’export via notre filiale Lecureur, indique Cédric Burg, directeur général du groupe Scael, basée à Chartres en Eure-et-Loir (CA 2016 : 842 M€). Cette campagne, avec une collecte de 600 000 t et une qualité très dégradée, si nous atteignons 50 000 t de blé à l’exportation, nous serons au bout du bout. Globalement, Lecureur devrait charger sur le port de Rouen entre 300 000 et 400 000 t en 2016/2017, contre environ 1,2 Mt en année normale (constituées à 90-95 % de blé). Tout dépendra de la configuration de la seconde moitié de la campagne. »

Une tendance qui pourrait perdurer

En cette campagne céréalière atypique, même si la politique du groupe Scael est de « servir ses clients fidèles avec de la marchandise française », il « travaille avec d’autres origines de blé afin de les satisfaire ». C’est « la connaissance de nos clients finaux qui permet au groupe coopératif, dont les métiers vont de la semence à l’export, d’écouler tous ses blés, même une année comme celle-ci, quitte à compléter ses offres commerciales avec des blés d’autres pays pour atteindre les critères qualité des cahiers des charges », explique Cédric Burg.

Cette stratégie d’approvisionnement est, selon lui, une « tendance » sur laquelle le groupe Scael « doit mener une réflexion ». Et le directeur général d’estimer : « Pour être présent sur le marché international, travailler des origines étrangères peut être, dans le futur, un élément complémentaire à notre activité actuelle, afin de valoriser au mieux les blés français. »

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