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SOUFFLET ALIMENTAIRE
Riz, légumes secs et autres graines à toutes les sauces

Les légumes secs ont le vent en poupe auprès des consommateurs français. Soufflet Alimentaire s'adapte à cette tendance en occupant tous les créneaux. Il n'en abandonne pas pour autant son activité principale qu'est le riz et investit dans une variété pour sushis.

Avec un grain de riz sur trois vendu en France dans la GMS, Soufflet Alimentaire est un acteur incontournable du secteur. Le groupe vient d'ailleurs de lancer en juin 2013 le riz Yorokobi, une variété de riz rond blanc de type Japonica, destiné aux marchés de la RHF et des industries utilisatrices.

Quelque 500 ha de cette variété sont ainsi cultivés en Camargue (environ 30.000 t/an) et traités dans son usine arlésienne, selon un process spécifique.

Mais même si le riz pèse quelque 55 % des tonnages commercialisés par la filiale du 2e malteur mondial, les légumes secs font aussi partie intégralement de son business.

Que ce soit la lentille verte, le quinoa, le blé précuit, le pois chiche ou les haricots lingot, Soufflet veut offrir une réponse aux consommateurs à la recherche d'une source de protéines bon marché et aux qualités nutritionnelles indéniables.

Nous voulons occuper tous les segments du marché des légumes secs.

« On veut occuper tous les segments du marché, que ce soit en brut ou en cuisinés, conditionnés en boîte carton ou en doy-pack », précise Thierry Liévin, directeur général de Soufflet Alimentaire, ” dont le siège social est basé à Valenciennes (Nord).

Leader national

Chez Soufflet, l'aventure du légume sec a commencé en 1987 quand le groupe de Nogent-sur-Seine rachète la société strasbourgeoise Costimex, une maïserie vendue à l'Espagnol Dacsa en 2012. « C'était à l'époque où le groupe voulait rentrer dans la première transformation du maïs », rappelle Thierry Liévin, précisant que Costimex possédait une petite activité Légumes secs et Riz.

Placé devant le choix de se séparer ou d'investir dans cette diversification, le groupe nogentais a opté pour la seconde solution et rachetait quelques mois plus tard, notamment, le site de Valenciennes créé par la famille Rif en octobre 1956, ainsi que plusieurs implantations à Marseille, à Perpignan et à Montvilliers, « pour devenir au plus vite un des leaders nationaux du légume sec ».

En 2014, Soufflet Alimentaire ne s'appuie plus que sur deux implantations nationales pour ce qui est du riz et des légumes secs : son usine de Valenciennes dans laquelle il a investi 15 M€ en 2008 et l'usine d'Arles en Camargue, fruit d'un partenariat avec la coopérative Sud Céréales, qui pour-rait également faire l'objet d'in-vestissements futurs.

Après être passé d'une production annuelle de 100.000 à 75.000 t/an dans les années 1990, Soufflet Alimentaire est remonté à un niveau de production de 140.000 t en 2005, année du partenariat avec Sud Céréales, des-iné notamment à relancer le riz de Camargue. Il a commercialisé 168.100 t de riz, graines diverses et légumes secs en 2013.

Partenariat privé-coopératif

En 2004, Soufflet Alimentaire et le groupe Sud Céréales créent en partenariat une nouvelle entité “Rizerie Sud Céréales Soufflet” (SCS) dans le cadre du redéploiement de la culture du riz en Camargue. Les deux partenaires investissent 12 M€ dans un nouvel outil d'étuvage de riz paddy à Arles, qui permet de produire 50.000 t/an de riz paddy, ainsi que dans une unité de blanchiment de 30.000 t/an, répondant aux demandes d'un marché très demandeur de riz à cuisson rapide. Le groupe coopératif cède en 2007 l'essentiel de ses participations à Soufflet, en contre-partie de quoi Soufflet s'engage à transformer toute la production de riz de la coopérative.

Chiffres clés

- 168.100 t de riz et légumes secs conditionnés en 2013 contre 155.300 t en 2012, dont 55 % de riz et farines de riz, 10 % de légumes secs et 35 % d'autres graines.
- Chiffre d'affaires : 150 M€ au 30 juin 2013 contre 141,18 M€ en 2012.
- Salariés : 228 salariés dont 40 à Arles
- Production de doy-pack : 12 millions d'UVC/an (8 M€ de CA)
- Soufflet Alimentaire commercialise en GMS (35 %), dans la RHF (23 %) et en BtoB (42 %)

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