Retour d'Euralis sur le marché français des semences de colza
Après avoir délaissé quelques années le marché des semences de colza, Euralis signe son retour avec cinq nouveaux hybrides, profitant du rebond du segment des semences certifiées.

Avec un marché des semences certifiées de colza en extention, Euralis a décidé de redéployer son programme de sélection. « Les surfaces de la campagne 2015/2016 sont en légère progression (+0,8 %, avec 1.493 ha) et les semis de semences certifiées représentent plus de 80 % des emblavements en 2015. Quant au marché des hybrides, il comptabilise un peu moins de 90 % des parts de marché (en hausse depuis une décénie) », assure Yvette Duprat, directrice Commerce et marketing Europe de l'Ouest chez Euralis. Initié en 2007, le programme, au ralenti depuis quelques années, a pour objectif de faire revenir le semencier au devant de la scène. Sept années plus tard, la variété ES Mambo est inscrite au CTPS en France.
Une recherche à la hauteur de ses ambitions
En 2015, l'entreprise a lancé la commercialisation de ES Mambo – qui représente 50 % du marché des lignées, selon Euralis – et a déposé l'hybride ES Imperio. Au final, sa part sur le marché global des semences de colza est passée de 2 % à 5,6 %. « En 2016, Euralis confirme son retour sur le marché des semences avec le lancement de 5 nouveaux hybrides : ES Imperio, Cesario, Gaelis, ES Angel Clerfield et Aquarel Clearfield », annonce Alain Baque, res-ponsable Marché et produit Eu-rope de l'Ouest chez Euralis, avec pour ambition de conquérir 10 % du marché français. Euralis pos-sède 6 stations de sélection en France, Allemagne, Pologne et Ukraine. « En France, nous disposons de deux pépinières, une destinée aux sélections créatrices, l'autre à l'étude des maladies telles que le phoma, la hernie du choux ou l'orobranche. Nous possédons également des laboratoires en cultures in vitro, en biotechnologies et en biomoléculaire. Nous effectuons nombre d'essais sur une dizaine de sites en France. Nous n'en sommes qu'au début du renouveau du programme », explique Thomas Foubert, directeur Recherche.