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Agroalimentaire
Relations commerciales : développer un réel partenariat client/fournisseur

Accroître la consommation

«Nous sommes aujourd'hui en plein travail avec l'Ania et Coop de France, pour faire en sorte que, dans le cadre du label “Relation fournisseur responsable”, l'on puisse identifier un certain nombre de bonnes et mauvaises pratiques, a déclaré Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), lors de la Conférence parlementaire sur l'agriculture et l'agroalimentaire du 6 mai dernier. Il faut qu'à la suite de la loi Consommation, l'on passe vraiment au stade complet du partenariat. Cela suppose que l'on sache de manière contractuelle se dire qu'on ne peut pas avoir forcément les mêmes engagements pour les PME et pour les grandes multinationales de l'agroalimentaire qui, elles, possèdent une force de frappe incomparable. » Un partenariat entre industriels et distributeurs qui peut aller au-delà de la simple relation client/fournisseur, en permettant aux PME, via l'installation de supermarchés à l'étranger, de s'exporter. « La distribution est un des rares secteurs où la France est parmi les premiers dans le monde. Nous sommes n°1 et 2 au Brésil, n°1 et 4 en Chine, n°1 en Russie. »

Les représentants des industriels ne veulent pas faire la distinction entre PME et multinationales, ce qui pose problème, selon la FCD.

Accroître la consommation

La FCD propose aux « acteurs de la filière agroalimentaire, au sens large du terme », de faire de la prospective, en « travaillant ensemble à cinq-dix ans ». Et Jacques Creyssel de déclarer : « Je propose à Xavier Beulin (FNSEA), Philippe Mangin (Coop de France) et Jean-Philippe Girard (Ania) de se mettre, enfin, autour d'une table pour regarder les problèmes qui se posent : la volatilité des prix à terme (et pas seulement à court terme), la sécurisation des approvisionnements et l'évolution des demandes des consommateurs. » Ces derniers passe en effet « d'une MDD à une marque nationale, d'un produit classique à un produit local à plus grande valeur ajoutée ».

« On est dans quelque chose de complètement nouveau. Certes, il y a une baisse des prix mais, en même temps, une augmentation des volumes et de la valeur ajoutée. » Un cadre qui « bouleverse fondamentalement la façon de voir les sujets du consommateur et de nos relations commerciales », conclut-il.

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