Réchauffement climatique : un texte de négociation entériné en amont de Cop21
Compte à rebours déclenché
194 pays, réunis à Genève du 8 au 13 février, ont rédigé un texte de négociation, qui sera discuté lors de la Conférence climat de Paris (Cop21). « C'est une étape clé vers un nouvel accord universel sur les changements climatiques », estime le secrétariat de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques.
Compte à rebours déclenché« Il ne reste que 289 jours jusqu'à la conférence de Paris, il est impératif de réduire les options », commente Ilze Pruse, responsable de la délégation de l'UE. Les négociateurs ont convenu l'ajout de deux sessions supplémentaires, programmées fin août et mi-octobre, pour affiner davantage le texte. Le nombre d'options qui y sont inclues reste élevé. L'objectif est de stabiliser le réchauffement sous le seuil de 2 °C d'ici la fin du siècle, seuil au-delà duquel les scientifiques n'excluent pas « un effet d'emballement et des effets irréversibles et imprévisibles ». Pour limiter la hausse des températures mondiales, la communauté internationale a décidé d'agir sur les émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon le dernier rapport du Giec, ils ont augmenté de 2,2 % entre 2000 et 2010. (+1,3 % entre 1970 à 2000). En France, l'agriculture contribue à près de 20 % des émissions de GES. L'agroécologie, prônée par le gouvernement actuel, composerait en partie une réponse alternative. La réduction des phytosanitaires et un meilleur usage de l'eau participeraient également à la réussite de cet objectif. Cependant, selon Jean-Pascal Van Ypersel, vice-président du Giec, « l'accord attendu, risque d'être largement insuffisant par rapport à l'ampleur du défi mais un succès à Paris permettra de continuer le travail ».