Protéines végétales : un plan d'actions pour réduire la dépendance de la France
La nutrition animale doit utiliser plus de protéagineux
Le conseil spécialisé Oléoprotéagineux de FranceAgriMer, réuni le 2 juin, a pris connaissance des recommandations d'un groupe de travail sur la réduction de la dépendance de la France en protéines végétales à destination de l'élevage. Ce document de sept pages évalue les besoins des filières animales, identifie les freins à la culture du pois de printemps, de la féverole, du soja, et avance un plan d'actions opérationnelles à trois ans.
La nutrition animale doit utiliser plus de protéagineuxIl s'agit d'améliorer la teneur en protéine des matières premières, d'inciter les fabricants d'aliments du bétail (Fab) à utiliser des protéa-gineux (en jouant sur la génétique, la valeur nutritionnelle, la concertation entre Fab et semenciers). D'autres points visent : à innover en matière d'agronomie, notamment dans les systèmes de production et avec un raisonnement en marge brute par rotation ; à exploiter les leviers réglementaire (directive Nitrates, Pac) et environnemental. Le groupe de travail recommande de structurer une filière autour des protéagineux : impliquer pour cela les organismes stockeurs, investir dans la transformation, proposer un label Soja français non OGM, élaborer « des cadres contractuels à même d'améliorer la lisibilité sur les prix de transaction et la stabilité ». d'après Agra Presse