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Projet stratégique VNF 2015-2020 : du menu unique au service à la carte

« Déployer sur le réseau fluvial une offre de service raisonnée qui réponde aux besoins des clients. » Telle est l'une des grandes orientations du programme de VNF à horizon 2020.

« Sur le réseau à grand gabarit et les voies d'eau où l'utilisation Fret est importante actuellement », VNF a décidé, dans son “Projet stratégique 2015-2020” adopté le 26 novembre, « d'adapter son offre de services et la performance de ses installations pour que le fret soit géré de manière aussi efficace que possible », a indiqué Guillaume Dury, directeur du développement de VNF, lors d'un entretien, dans le cadre de la 8e édition du Riverda-ting à Lille. Cette nouvelle approche de l'exploitation des réseaux, utilisés par « les transporteurs fluviaux et les chargeurs », passe « par l'extension des horaires d'ouverture (7 jour/7, en passage libre ou à la demande), la modernisation des ouvrages (écluses, barrages) » ou encore le renforcement du maillage fluvial par l'accompagnement de grands projets. « Jusqu'ici, nous traitions tous les réseaux comme si nous avions les mêmes usagers partout. Aujourd'hui, nous avons une approche plus segmentée des besoins de nos différentes clientèles (Fret et Tourisme), a-t-il reconnu. Nous avons des clients Fret pour lesquels nous nous mettons en ordre de marche, afin de leur délivrer la compétitivité nécessaire à leur activité. »

Grands projets mis en exergue

Sont inscrits, dans le projet stratégique de VNF à l'horizon 2020, outre le canal Seine-Nord Europe (SNE), le projet Bray-Nogent (mise au grand gabarit de la petite Seine) et le projet Mageo (aménagement de l'Oise constituant le débouché sud du futur canal à grand gabarit). « Au stade d'étude avancée, avec un financement de 250 M€ non encore arrêté aujourd'hui », le projet Mageo devrait être « mis en œuvre dans des délais compatibles avec l'ouverture du canal SNE ». Le projet Bray-Nogent est, quant à lui, « dans une phase d'étude plus amont, avec des modalités de financement non bouclées ». Très attendu par les céréaliers de la région Champagne-Ardenne, il permettra de transporter des grains vers Rouen par bateaux de 2.500 t. « C'est un projet que l'on souhaite faire bien avancer d'ici 2020 », affirme Guillaume Dury.

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