Aller au contenu principal

Production animale : stabilité du cheptel porcin français en 2005

Selon le Scees, l’effectif total se maintient à un peu plus de 15 millions de têtes mais le nombre de truies diminue de plus de 1%. 

Les résultats de l’enquête du ministère de l’Agriculture sur le cheptel porcin français au 1er mai 2005 se situent dans la continuité des résultats des années précédentes. Le nombre de truies diminue de plus de 1% et le cheptel total se maintient à un peu plus de 15 millions de têtes.

Alourdissement continu du poids des carcasses

D’après les premiers résultats de l’enquête réalisée par le Service centrale des enquêtes et des études statistiques (Scees) en mai 2005, le cheptel porcin français resterait quasiment stable à 15,1 millions de têtes.

Le nombre de porcs à l’engrais augmente légèrement, et parmi eux, les animaux lourds (plus de 110 kg) sont en forte augmentation, comme les années précédentes, en raison de l’alourdissement continu du poids des carcasses. Le cheptel de jeunes porcs de moins de 50 kg, qui sont destinés à l’engraissement comme à la reproduction, est en forte baisse (9%).

Le nombre de porcelets augmente, de près de 3%. Cette hausse des effectifs concerne surtout les porcelets en post-sevrage, le nombre de porcelets sous la mère étant en baisse (tout comme le nombre de truies allaitantes).

Le cheptel de truies continue de diminuer, à un rythme régulier. Il perd 1,4% en mai 2005 par rapport à l’année précédente. Les truies allaitantes ou en attente d’une nouvelle saillie sont en baisse. Le nombre de truies gestantes est stable alors que le nombre de cochettes saillies est en retrait.

Perspectives pour 2006 : effectif stationnaire d’une année sur l’autre

D’avril 2004 à mars 2005, la production indigène brute (26 millions de têtes) baisse de 1,7% par rapport aux douze mois précédents.

La production du début de l’année 2004 a été affectée par les suites de la canicule aux premier et surtout deuxième trimestres (-4,5%). En effet, les truies reproductrices en période de saillie ou de gestation ont pu subir des baisses de fertilité ou des mortalités embryonnaires, qui ont affecté leur productivité et, en conséquence, le nombre de porcs produits 6 à 10 mois plus tard.

Les effectifs de porcs à l’engrais en hausse lors de l’enquête de mai 2005, devraient occasionner une hausse de la production au deuxième trimestre. Au troisième trimestre, la forte baisse du nombre de jeunes porcs de moins de 50 kg conduit à prévoir une production en recul par rapport à 2004. Malgré la baisse du nombre de porcelets non sevrés, l’augmentation du cheptel de porcelets en post-sevrage et la stabilité du nombre de truies saillies conduisent à prévoir un quatrième trimestre 2005 en hausse par rapport à son niveau assez bas de 2004. Enfin, le premier trimestre 2006 serait en baisse par rapport à 2005, en raison de la forte baisse des effectifs de truies non saillies.

Ainsi, en total annuel sur l’espace-temps s’étalant d’avril 2005 à mars 2006, la production indigène brute de porcs resterait stable en France par rapport à la même période de 2004/2005, mais demeurerait inférieure à celle de 2003/2004.

Les plus lus

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Moisson 2025 : la campagne 2025-2026 débute entre soulagement et inquiétudes

À l’issue de son conseil spécialisé du 16 juillet, FranceAgriMer a présenté ses bilans céréaliers prévisionnels 2024…

parcelle de blé dur dans les Bouches du Rhône
Moisson 2025 : un démarrage précoce et prometteur en Europe du Sud

Alors que la moisson a déjà débuté dans plusieurs pays au sud de l’Europe, les premières estimations tablent sur une…

De gauche à droite : Michel Waast (Moulins Waast), Tristan Wecxsteen (boulanger, Les pains de Tristan), Thierry Hache (Grainoble) et Émile Waast (Moulins Waast)
Blé biologique : des prix minimums en blé et maximums pour la farine dans les filières #AgroDiverSanté

Les Moulins Waast et Grainoble Bio ont mis en place un partenariat autour d’une filière semence-blé-farine-levain-pain bio en…

Céréales et oléoprotéagineux bio : des moissons 2025 encourageantes en termes de volume et de qualité

Les moissons d’été bio – en orge, colza, blé tendre, blé dur, pois et féverole – démarrent progressivement et précocement…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne