Prix
Tout le monde s’en est rendu compte depuis cet été. Mais cette fois c’est officiel, la hausse des prix alimentaires atteint donc 2,9 % en moyenne sur les trois derniers mois, selon l'Insee. Sur les douze mois précédant janvier, elle atteint même une progression de 4,4 %. Sur les trois derniers mois, les progressions les plus fortes concernent les huiles et graisses (7,9 %), les laits, fromages et œufs (7,7 %) tandis que les prix des fruits sont en baisse de 1,7 %. Plus proches de la moyenne figurent les pains et céréales (2,4 %), la viande (1,8 %), les légumes (1,8 %), les sucres et confitures (2,5 %). Promise par le gouvernement, l'opération “coup-de-poing” aurait démarré dès le 26 février. « L'enquête est menée dès aujourd'hui dans les centrales d'achat pour vérifier les tarifs de 20 produits alimentaires courants dans les six principales enseignes nationales », a indiqué une porte-parole de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence). En parallèle, des vérifications des prix de vente interviendront dans les magasins. La DGCCRF s'est retrouvée sous les feux des projecteurs le 25 février, lorsque le Premier ministre François Fillon a expressément demandé « aux services » du ministère de l'Économie une « vérification de l'évolution réelle » des prix des produits alimentaires. Dénonçant des « abus » chez les industriels et les distributeurs en France, François Fillon a relevé que le marché français était « en moyenne entre 5 et 30 % supérieur, s'agissant des prix des produits alimentaires, aux autres marchés européens ». À suivre !