Aller au contenu principal

Prises de becs

La défaillance du volailler finistérien Doux n’aura été une surprise ni pour ses employés, ni pour ses partenaires professionnels qui ont vu les problèmes s’accumuler au fil des années. C’est la décision unilatérale du patron, Charles Doux, de déposer le bilan plutôt que de donner une chance aux solutions de sauvetage, sur le point d’être mises en place, qui a davantage surpris. Surpris pour ne pas dire agacé les parties prenantes, et notamment le gouvernement, alors que des milliers d’emplois sont en jeu. « Le choix de déposer le bilan est de la seule responsabilité de Charles Doux », a tenu à préciser Stéphane Le Foll. « Il va falloir qu’il comprenne que, aujourd’hui, si on doit venir en aide (...) ça se fera à des conditions », a-t-il par ailleurs déclaré, critiquant au passage la pertinence des décisions prises par le chef d’entreprise ces dernières années. Mais Charles Doux se défend : « En aucun cas, cette déclaration de cessation de paiement n’a été clandestine. Tous les intervenants dans ce dossier ont été strictement informés », a-t-il assuré au Télégramme. Il justifie cette précipitation par la nécessité du « paiement des salaires qui devait impérativement intervenir pour le 5 juin » et du « règlement de nos fournisseurs ». Une bonne intention donc a priori pour le dirigeant de Doux qui prône l’optimisme : « Tant que nous ne connaissons pas l’état précis de ces dettes, il n’est pas possible de présenter un plan d’action précis. Aujourd’hui, nous estimons qu’il est possible de repartir du bon pied », a-t-il déclaré à Ouest France. Mais cette incertitude sur le niveau des créances n’a rien de rassurant...

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne