Preuve à l’appui
Le Brent a flirté avec les 120 $/baril. La révolte libyenne explique en partie cette tension. Mais le pays, 13e exportateur mondial, ne fait pas seul le marché. C’est surtout la probabilité de soulèvements d’autres nations, comme l’Algérie, qui a fait flamber les prix. On imaginait alors une envolée des céréales via les biocarburants… Le blé a cédé 20 €/t en moins de 48 h la semaine passée ! La hausse de l’or noir laisse craindre une chute de la consommation, ce qui a, un temps, fait fuir les investisseurs des marchés agricoles… pour se ruer, pour certains, sur le pétrole ! Et Paris devrait encore convaincre au G20 des excès de la financiarisation ?