Aller au contenu principal

Prairies : le choix variétal n’est pas un paramètre à prendre à la légère

A l’heure où les charges augmentent, les plantes fourragères présentent de nombreux avantages à condition de raisonner les prairies.

COMMENT FAIRE FACE à la sécheresse, comment valoriser les prairies, comment diminuer les charges d’alimentation sur les exploitations d’élevage ? Les éleveurs français se posent régulièrement ces questions. Ils trouvent des réponses dans le choix des systèmes fourragers, avec l’utilisation appropriée d’espèces et de variétés prairiales. Chaque année, avec le Gnis (Groupement National Interprofessionnel de Semences et des plants), entre 800 et 900 étudiants de BTS agricole travaillent sur des cas réels Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à contacter le service communication du Gnis (44 rue du Louvre 75001 Paris, tél. : 01 42 33 86 77)..

Apprendre à faire les bons choix

Aujourd’hui, plus de la moitié de la surface agricole est occupée par des productions fourragères. La bonne gestion de ces surfaces et la maîtrise technique des prairies est le premier moyen pour les éleveurs de sécuriser leurs systèmes fourragers et d’améliorer leurs revenus. Les semenciers mettent à disposition une large gamme d’espèces et de variétés de plantes fourragères qui permet de répondre à toutes les situations. Le choix variétal n’est pas à prendre à la légère surtout quand on peut bénéficier de variétés résistantes aux maladies et plus faciles à exploiter. A l’heure où les charges augmentent dans les exploitations, les plantes fourragères présentent de nombreux avantages à condition de raisonner les prairies comme d’autres cultures. Les futurs éleveurs et techniciens doivent être sensibilisés à ces réflexions et guidés afin de trouver les bonnes réponses aux préoccupations des éleveurs.

L’amélioration de systèmes fourragers

C’est dans ce but que le Gnis organise pour la 21 e année un concours sur les prairies. Lors de la 20 e édition, plus de 900 étudiants de BTS agricole ont travaillé sur des cas réels afin d’améliorer le système fourrager dans des exploitations de leur choix. Suite à une visite dans une exploitation d’élevage, les élèves rédigent un dossier qui dans un premier temps présente l’exploitation et analyse le système fourrager. Ils proposent ensuite une amélioration simple et réaliste de ce système. Cette amélioration nécessite un choix et une utilisation appropriée d’espèces et de variétés prairiales. Elle se traduit par l’introduction d’une nouvelle prairie ou par la rénovation d’une prairie existante. Pour aider les étudiants dans les choix des espèces et variétés et le mode de semis, le Gnis met à disposition de chaque participant des outils et des documents techniques.

Une expérience professionnelle

De septembre à novembre, les techniciens du Gnis se rendent dans les établissements scolaires afin de présenter le concours aux étudiants. Cette intervention est également l’occasion de présenter le Gnis, la filière semences et le choix des espèces et variétés fourragères. Ce concours représente, pour certains, élèves une première expérience professionnelle et, pour tous, l’initiation aux productions fourragères et à la rédaction de leurs rapports de stage de BTS, dont la démarche est globalement similaire.

Suite à un classement établi par des jurys régionaux composés de professionnels (éleveurs, techniciens, enseignants…), des prix sont attribués. Les quatre premiers binômes de chaque région Les gagnants de la 20e édition sont Benjamin Lepretre et Mickaël Moutama du LEGTA de Rennes-le-Rheu (Ille-et-Vilaine), Florent Belleville et Christophe Berthet du Lycée agricole de Poisy (Haute-Savoie), Cédric Maudausch et Pierre Collin du LEGTA de Mirecourt (Vosges) et Alix Bussery et Christelle Dupuis du LEGTA de Touscayrat (Tarn). ont reçu cette année un appareil photo numérique et sa station d’impression ; les premiers prix ont participé à un voyage de deux jours à L’Inra de Lusignan (Vienne) et au Futuroscope de Poitiers.

Ainsi, chaque année, le Gnis participe à des actions tournées vers l’avenir et sur l’amélioration variétale des plantes fourragères.

Les plus lus

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Champ de maïs, Vexin, septembre 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : regain d’activité pour la rentrée

En ce début septembre, l’activité du marché des grains bio reprend de la vigueur. 

participants à la bourse décentralisée organisée par AgroParisBourse au Casino barrière de Deauville le 12 septembre 2025
Bourse décentralisée de Deauville : incertitudes sur les destinations du blé français

La Bourse décentralisée organisée par AgroParisBourse à Deauville le 12 septembre a réuni 160 participants. Les opérateurs…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne