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Pour se redresser, le trading d'InVivo s'émancipe de la vision française

Réorganiser pour attirer

« Le trading, c'est une affaire de talents », a lancé Thierry Blandinière, DG d'InVivo, le 16 décembre à la veille de son congrès. « Nous avons construit une équipe avec des compétences nouvelles, recrutées dans le trading international. (...) Après deux années négatives, on doit absolument avoir des résultats positifs. » En 2013/2014, le CA de cette branche a perdu 12 %, à 2,2 Md€, du fait notamment de la baisse des cours. Cela pèse sur le CA du groupe, en repli de 8 % à 5,7 Md€ (54 % en France). Le ré-” sultat progresse, lui, de 100.000 € à 16 M€ (favorisé par la cession des parts dans Toepfer). Sur le début de campagne, les résultats du Trading sont « bien orientés », assure Thierry Blandinière. La filialisation de cette branche, via la nouvelle organisation, « permet d'intéresser les traders à la performance économique ». Et « le développement du sourcing hors France, ainsi que des destinations permet de limiter les risques ». Le groupe ambitionne, pour 2015, de tisser « un réseau stratégique d'alliances avec des opérateurs internationaux », des « joueurs de milieux de tableau, comme nous », mais pas uniquement coopératifs.

Les résultats du Trading sont « bien orientés » sur le début 2014/2015.

Réorganiser pour attirer

Cet automne, InVivo a lancé un plan à dix ans, visant à doubler en taille et tripler en performance économique. Il revoit ainsi son organisation, en trois niveaux : union, holding pivot (basée sur les grands pôles Agricole, Nutrition & santé animale et Distribution grand public & agroalimentaire) et des filiales par métiers. La nouvelle gouvernance se veut, elle, « plus implicante ». « Notre organigramme est la pierre angulaire du projet, en vue d'obtenir des leviers financiers pour accélérer la croissance externe », a expliqué Thierry Blandinière.

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