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Port autonome de Paris

Le trafic fluvial en Ile-de-France se porte bien et entraîne avec lui le développement de l’activité du Port autonome de Paris. Après une hausse de 11 % entre 2003 et 2007, soit +2,3 Mt, le trafic, en légère baisse, s’élève pour l’exercice 2007 à 21,9 Mt, dont 21,4 Mt en fluvial (multiplié par 10 en dix ans !) et 0,5 Mt en fluvio-maritime. Le repli, de 1,5 % par rapport à l’exercice précédent, est entre autres lié à « la diminution du trafic de céréales en raison d’une mauvaise campagne 2006/2007 » d’après un communiqué du 9 avril. Le trafic fluvio-maritime est particulièrement impacté, le secteur céréalier représentant 28 % de son total. La baisse générale du trafic est à rapprocher du fléchissement national de 0,9 % et ne témoigne pas d’un « report modal négatif pour la voie d’eau ». Malgré ce retrait, le franchissement de la barre des 20 Mt témoigne d’un développement important sur le moyen terme, qui est confirmé par un chiffre d’affaires en hausse de 6,21 % à 68,444 M€. Le port va placer 184,6 M€ sur cinq ans afin d’accompagner cette croissance. En ce qui concerne les céréales, les investissements se réalisent dans des infrastructures qui permettent aux coopératives de bénéficier d’une offre fluviale pertinente. En tendance lourde, le report modal de ce secteur est ainsi de +36 % sur dix ans. Les partenariats avec les entreprises de la filière sont importants. Le port a signé par exemple en 2007 une convention avec Soufflet pour la construction d’un front d’accostage, qui permettra à la coopérative de mettre en place deux postes supplémentaires de chargement de grains et d’engrais à Mouy-sur-Seine. Le développement de nouveaux terminaux à conteneurs ouvre également des perspectives : les premiers conteneurs de la plate-forme Limay Terminal ont ainsi été chargés de céréales pour le compte de Soufflet.

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