Aller au contenu principal

Pioneer Semences

Le semencier renforce ses positions sur le marché colza avec un nouvel hybride

GAMME. Affirmer sa différence. Tel est le leitmotiv de Pioneer avec ses gammes d’hybrides restaurés et d’hybrides Maximus. D’ailleurs, cette année, deux nouveaux hybrides viennent étoffer cette offre produits et témoignent du dynamisme de la Recherche Colza Pioneer.

En effet, 2008 voit l’offre du semencier français en hybrides de colza commerciaux restaurés s’agrandir, avec l’arrivée de PR44W22. Cet hybride se distingue notamment par sa précocité récolte et une teneur en huile élevée. Il vient compléter une gamme déjà riche de trois hybrides : PR46W31, PR46W10, PR46W14. Ensemble, ils constituent une des gammes les plus complètes d’hybrides restaurés du marché français, avec des performances de premier plan sur les principaux critères de sélection que sont : la productivité, la tolérance à l’élongation et à la verse, et la teneur en huile.

Dans la gamme Maximus de Pioneer, la nouveauté s’appelle PR45D04. Il s’agit d’un hybride à reprise de végétation tardive, à maturité mi-précoce et à teneur en huile élevée.

Comme PR45D01 et PR45D03, PR45D04 est issu d’un programme de recherche européen spécifique orienté selon 5 critères de sélection : une taille courte ; une excellente qualité d’implantation ; une forte tolérance à l’élongation ; une masse végétative réduite ; un potentiel de rendement du niveau des meilleures lignées.

Grâce à leur tolérance à l’élongation, les colzas Maximus ne nécessitent pas de régulateurs de croissance. Leur taille réduite et leur port buissonnant éliminent le facteur verse, facilitent le passage du pulvérisateur en fin de cycle, puis le chantier de récolte. Par ailleurs, on observe une meilleure utilisation de l’azote qui permet d’optimiser la fertilisation des parcelles.

Pour l’agriculteur, les colzas Maximus permettent des interventions en culture facilitées et des gains économiques tout en contribuant à améliorer l’écobilan du colza.

Maximiser l’outil de production

Par ailleurs, Pioneer innove et propose aux agriculteurs de maximiser l’utilisation de leur outil de production et la rentabilité de leur système de production en introduisant dans la rotation une culture de maïs ou de tournesol supplémentaire : Alterna. Pourquoi ne pas dégager un revenu additionnel en introduisant dans la rotation une culture de maïs ou tournesol supplémentaire, et conduire ainsi trois cultures en deux ans ? Si l’idée paraît simple, sa mise en oeuvre nécessite de revisiter les fondamentaux de l’agronomie. Ainsi, l’équipe agronomique de Pioneer s’est penchée sur la faisabilité et a identifié les contraintes et risques associés à ce type de culture. De là est né le concept Alterna. Les cultures Alterna nécessitent un certain nombre de pré-requis. Ainsi, les équipes Pioneer accompagnent les agriculteurs dans l’analyse des possibilités d’implantation et le conseil dans la conduite culturale à adopter. Elles les sensibilisent aux risques et valident avec eux les étapes indispensables avant de s’engager. A noter que les cultures Alterna ne peuvent être envisagées que dans certaines zones géographiques et avec des hybrides de maïs et tournesol sélectionnés par la R&D Pioneer.

Les essais conduits par le service agronomique de Pioneer durant plusieurs années ont établi que des rendements compris entre 50 et 100 q/ha en maïs et 15 à 25 q/ha en tournesol étaient envisageables avec les cultures Alterna. Ces rendements, associés à une maîtrise des coûts et à un pilotage des risques, permettent de dégager une marge à l’hectare supplémentaire. Pioneer présente même un exemple de marge Alterna/Maïs : avec un rendement de 70 q/ha, des charges de 720 €/ha, un prix de maïs de 170 €/t et une marge de 470 €/ha.

Idem pour une marge Alterna/Tournesol : rendement de 18 q/ha, charges de 380 €/ha, un prix de tournesol à 450 €/t et une marge de 430 €/ha. 20 ha de cultures Alterna bien menées peuvent rapporter selon le semencier jusqu’à 10 000 € supplémentaires !

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Champ de maïs, Vexin, septembre 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : regain d’activité pour la rentrée

En ce début septembre, l’activité du marché des grains bio reprend de la vigueur. 

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne